Le patrimoine est-il fréquentable ?. Accès, gestion, interprétation
Par : , ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 12 août et le 13 aoûtCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 12 août et le 13 août
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages361
- PrésentationBroché
- Poids0.72 kg
- Dimensions18,0 cm × 25,0 cm × 2,6 cm
- ISBN978-2-915751-27-7
- EAN9782915751277
- Date de parution15/10/2009
- ÉditeurPresses Université d'Angers
Résumé
L'université d'Angers et l'université catholique de l'ouest ont pris l'initiative d'organiser en 2006, avec le concours de la Mission Val de Loire, une université d'été consacrée à la fréquentation du patrimoine. Ce thème est d'abord l'objet d'une injonction paradoxale. Alors que des pressions multiples s'exercent pour que le peuple admire les sites les plus remarquables, comme les témoignages les plus obscurs, des discours n'ont de cesse de prôner la limitation de l'accès au nom des risques encourus. Ils sont rejoints pas d'autres au nom de l'incapacité que le plus grand nombre aurait à comprendre et à profiter à bon escient de ce bienfait. Or les lieux les plus fréquentés sont les mieux conservés et les héritages sont surtout menacés par l'oubli. Certes, dans certaines situations, l'organisation des flux, souvent plus que la limitation de l'accès, y est une condition première, mais on observe que les barrières sociales sont trop facilement retenues. Par ailleurs, ce sont souvent des cas rares. Dès lors, les enjeux se situent dans la qualité de l'ouverture. D'une part, l'accessibilité et les visites peuvent être gérées de manière à prendre en compte à la fois la protection et les attentes des visiteurs. D'autre part, la connaissance du patrimoine qui constitue une des clés de l'appréciation de la visite peut être apportée par des techniques d'interprétation, sans pour autant constituer la seule modalité de l'expérience vécue.
L'université d'Angers et l'université catholique de l'ouest ont pris l'initiative d'organiser en 2006, avec le concours de la Mission Val de Loire, une université d'été consacrée à la fréquentation du patrimoine. Ce thème est d'abord l'objet d'une injonction paradoxale. Alors que des pressions multiples s'exercent pour que le peuple admire les sites les plus remarquables, comme les témoignages les plus obscurs, des discours n'ont de cesse de prôner la limitation de l'accès au nom des risques encourus. Ils sont rejoints pas d'autres au nom de l'incapacité que le plus grand nombre aurait à comprendre et à profiter à bon escient de ce bienfait. Or les lieux les plus fréquentés sont les mieux conservés et les héritages sont surtout menacés par l'oubli. Certes, dans certaines situations, l'organisation des flux, souvent plus que la limitation de l'accès, y est une condition première, mais on observe que les barrières sociales sont trop facilement retenues. Par ailleurs, ce sont souvent des cas rares. Dès lors, les enjeux se situent dans la qualité de l'ouverture. D'une part, l'accessibilité et les visites peuvent être gérées de manière à prendre en compte à la fois la protection et les attentes des visiteurs. D'autre part, la connaissance du patrimoine qui constitue une des clés de l'appréciation de la visite peut être apportée par des techniques d'interprétation, sans pour autant constituer la seule modalité de l'expérience vécue.