Le Moi, l'Histoire 1789-1848

Par : Damien Zanone

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 27 juin et le 1 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages193
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-84310-063-1
  • EAN9782843100635
  • Date de parution01/04/2005
  • CollectionBibliothèque stendhalienne
  • ÉditeurELLUG

Résumé

Culte du moi, culte de l'histoire ; égotisme, historicisme... Les manuels d'histoire littéraire retiennent souvent ces formules synthétiques pour qualifier le nouveau cours de la production littéraire et de la vie de l'esprit dans la première moitié du XIXe siècle. juxtaposées, elles exprimeraient la double postulation du romantisme français - et son double prestige. Le présent volume voudrait réinterroger l'attrait qu'exercent, sur les auteurs du premier XIXe siècle, l'écriture du moi et l'écriture de l'histoire, afin de repenser la rencontre des deux. Celle-ci se fait-elle dans une écriture de la mémoire ? Quels liens penser entre écriture de soi et période historique troublée ? Comment être soi dans l'histoire ? Ces enjeux ont certainement une portée générale qui ne concerne pas les seuls auteurs approchés ici (Staël, Chateaubriand, Stendhal, Sand, Desbordes-Valmore, Nerval, Tocqueville et Michelet). Mais la période post-révolutionnaire, 1789-1848, tout occupée qu'elle est de trouver à dire la place de chacun dans le monde, pose ces questions avec une particulière acuité. Si écriture de soi et écriture de l'histoire apparaissent comme les modalités fondamentales de l'expression romantique en France, la mise en relation des deux peut ajouter des éléments à ce qu'on tiendra pour une archéologie de ce romantisme.
Culte du moi, culte de l'histoire ; égotisme, historicisme... Les manuels d'histoire littéraire retiennent souvent ces formules synthétiques pour qualifier le nouveau cours de la production littéraire et de la vie de l'esprit dans la première moitié du XIXe siècle. juxtaposées, elles exprimeraient la double postulation du romantisme français - et son double prestige. Le présent volume voudrait réinterroger l'attrait qu'exercent, sur les auteurs du premier XIXe siècle, l'écriture du moi et l'écriture de l'histoire, afin de repenser la rencontre des deux. Celle-ci se fait-elle dans une écriture de la mémoire ? Quels liens penser entre écriture de soi et période historique troublée ? Comment être soi dans l'histoire ? Ces enjeux ont certainement une portée générale qui ne concerne pas les seuls auteurs approchés ici (Staël, Chateaubriand, Stendhal, Sand, Desbordes-Valmore, Nerval, Tocqueville et Michelet). Mais la période post-révolutionnaire, 1789-1848, tout occupée qu'elle est de trouver à dire la place de chacun dans le monde, pose ces questions avec une particulière acuité. Si écriture de soi et écriture de l'histoire apparaissent comme les modalités fondamentales de l'expression romantique en France, la mise en relation des deux peut ajouter des éléments à ce qu'on tiendra pour une archéologie de ce romantisme.
L'autobiographie
Damien Zanone
Grand Format
10,00 €