Le martyr(e). Moyen-Age, Temps Modernes

Par : Marc Belissa, Monique Cottret

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  • Nombre de pages172
  • PrésentationBroché
  • Poids0.232 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84174-526-5
  • EAN9782841745265
  • Date de parution03/09/2010
  • CollectionLe sens de l'histoire
  • ÉditeurKimé

Résumé

Le martyre existe-t-il ? Certes, des individus martyrisés, massacrés, des corps dépecés, du sang et des larmes, l'histoire n'en est jamais avare. Mais la souffrance ne suffit pas à faire le (ou la) martyr(e). Toute victime ne devient pas martyr(e). Le poids des générations passées pèse sur le cerveau des vivants : les représentations idéalisées de l'Eglise primitive, celle des apôtres et des martyrs, n'en finissent pas d'influencer le comportement des chrétiens aux temps médiévaux et modernes. Pourtant, selon que l'on évoque saint Augustin affirmant " c'est la cause et non la peine qui fait le martyr " ou Tertullien pour lequel le sang des martyrs est semence de chrétiens, l'attitude n'est pas tout à fait la même face au martyre, et l'on peut aisément opposer la spontanéité d'une geste divine et héroïque à l'autorité de l'Eglise qui se veut et se proclame seule instance de légitimation. Les communications présentées ici s'articulent autour de cette tension et présentent différentes facettes de l'aspiration au martyre du XIIe au XVIIIe siècle. Elles s'interrogent également sur les formes politiques du martyre et regardent le phénomène au miroir de l'islam.
Le martyre existe-t-il ? Certes, des individus martyrisés, massacrés, des corps dépecés, du sang et des larmes, l'histoire n'en est jamais avare. Mais la souffrance ne suffit pas à faire le (ou la) martyr(e). Toute victime ne devient pas martyr(e). Le poids des générations passées pèse sur le cerveau des vivants : les représentations idéalisées de l'Eglise primitive, celle des apôtres et des martyrs, n'en finissent pas d'influencer le comportement des chrétiens aux temps médiévaux et modernes. Pourtant, selon que l'on évoque saint Augustin affirmant " c'est la cause et non la peine qui fait le martyr " ou Tertullien pour lequel le sang des martyrs est semence de chrétiens, l'attitude n'est pas tout à fait la même face au martyre, et l'on peut aisément opposer la spontanéité d'une geste divine et héroïque à l'autorité de l'Eglise qui se veut et se proclame seule instance de légitimation. Les communications présentées ici s'articulent autour de cette tension et présentent différentes facettes de l'aspiration au martyre du XIIe au XVIIIe siècle. Elles s'interrogent également sur les formes politiques du martyre et regardent le phénomène au miroir de l'islam.