Le langage de la perception

Par : John-L Austin

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 26 juillet et le 29 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7116-1765-4
  • EAN9782711617654
  • Date de parution11/06/2007
  • CollectionTextes Philosophiques
  • ÉditeurVrin
  • TraducteurPaul Gochet

Résumé

" Quoique la phrase "trompés par nos sens" soit une métaphore commune, elle n'en est pas moins une métaphore. Ce fait vaut la peine d'être noté, car (...) la même métaphore est fréquemment reprise et prolongée par l'expression "véridique" et est prise très au sérieux. En réalité, bien sûr, nos sens sont muets. Quoique Descartes et d'autres parlent du "témoignage de nos sens", nos sens ne nous disent rien du tout, ni de vrai ni de faux. Tout cela est encore aggravé ici par l'introduction, sans explication, d'une toute nouvelle création: nos "perceptions sensibles". Ces entités qui, bien entendu, ne figurent nulle part dans le langage de l'homme de la rue, ni même au sein de ses croyances, sont introduites en impliquant que chaque fois que nous "percevons" quelque chose, il y a une entité intermédiaire et toujours présente qui nous informe sur quelque chose d'autre qu'elle-même".
" Quoique la phrase "trompés par nos sens" soit une métaphore commune, elle n'en est pas moins une métaphore. Ce fait vaut la peine d'être noté, car (...) la même métaphore est fréquemment reprise et prolongée par l'expression "véridique" et est prise très au sérieux. En réalité, bien sûr, nos sens sont muets. Quoique Descartes et d'autres parlent du "témoignage de nos sens", nos sens ne nous disent rien du tout, ni de vrai ni de faux. Tout cela est encore aggravé ici par l'introduction, sans explication, d'une toute nouvelle création: nos "perceptions sensibles". Ces entités qui, bien entendu, ne figurent nulle part dans le langage de l'homme de la rue, ni même au sein de ses croyances, sont introduites en impliquant que chaque fois que nous "percevons" quelque chose, il y a une entité intermédiaire et toujours présente qui nous informe sur quelque chose d'autre qu'elle-même".