Le Général de Castagny (1807-1900). Servir dans l'armée française sous le Second Empire
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 2 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 2 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages217
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.28 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
- ISBN2-7384-9963-5
- EAN9782738499639
- Date de parution18/04/2001
- CollectionChemins de la mémoire
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Décédé à Belle-Ile il y a tout juste un siècle, doyen des généraux de division français, Armand-Alexandre de Castagny n'a pas atteint la notoriété de plusieurs de ses condisciples, malgré sa présence sur tous les champs de bataille de la Monarchie de Juillet et du Second Empire. Il est pourtant très représentatif des généraux de Napoléon III. Castagny est militaire par tradition familiale, nécessité et vocation qui s'affirme au fil des ans. Homme de courage, c'est un entraîneur de baïonnettes ; stratège et tacticien, il fait preuve de qualités militaires notamment au Mexique ; légitimiste, il est néanmoins loyal envers son pays ; discipliné, il obéit aux ordres de ses chefs, même s'il les trouve injustifiés ; officier avant tout, la notion de service prédomine chez lui, au détriment même de sa vie privée. Castagny est aussi un personnage hors norme considéré comme un original excentrique, au parler rude, mais bon vivant et maniant l'humour. Sa mauvaise humeur, ses éclats de voix sont réputés dans l'armée ; mais au bas de l'échelle, les soldats l'appellent " le père Castagny ". Officier d'un autre âge, ce " dur-à-cuire " est l'un des derniers représentants d'une armée qui disparaîtra avec le Second Empire, figée dans ses structures et ses mentalités.
Décédé à Belle-Ile il y a tout juste un siècle, doyen des généraux de division français, Armand-Alexandre de Castagny n'a pas atteint la notoriété de plusieurs de ses condisciples, malgré sa présence sur tous les champs de bataille de la Monarchie de Juillet et du Second Empire. Il est pourtant très représentatif des généraux de Napoléon III. Castagny est militaire par tradition familiale, nécessité et vocation qui s'affirme au fil des ans. Homme de courage, c'est un entraîneur de baïonnettes ; stratège et tacticien, il fait preuve de qualités militaires notamment au Mexique ; légitimiste, il est néanmoins loyal envers son pays ; discipliné, il obéit aux ordres de ses chefs, même s'il les trouve injustifiés ; officier avant tout, la notion de service prédomine chez lui, au détriment même de sa vie privée. Castagny est aussi un personnage hors norme considéré comme un original excentrique, au parler rude, mais bon vivant et maniant l'humour. Sa mauvaise humeur, ses éclats de voix sont réputés dans l'armée ; mais au bas de l'échelle, les soldats l'appellent " le père Castagny ". Officier d'un autre âge, ce " dur-à-cuire " est l'un des derniers représentants d'une armée qui disparaîtra avec le Second Empire, figée dans ses structures et ses mentalités.