Le Bordel des guerriers. Folklore, politique et guerre

Par : Ivan Colovic

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-35270-061-6
  • EAN9782352700616
  • Date de parution25/08/2009
  • CollectionLa Petite Bibliothèque du Cour
  • ÉditeurNon Lieu Editions
  • TraducteurMireille Robin

Résumé

Au cœur du propos d'Ivan Colovic figure l'héroïsation des criminels de guerre en ex-Yougoslavie, qui réactualisent la figure mythique du haïdouk, du bandit au grand cœur, ami de son peuple et des petites gens. La violence, la cruauté, la frénésie, mais aussi à l'occasion le rayonnement d'un halo mystique caractérisent ces super-héros modernes, ces " saints guerriers ", que sont les combattants des guerres yougoslaves.
Ivan Colovic s'attache ainsi aux rapports entre ce " folklore politique " et la religion, à travers les exemples de la Serbie et de la Croatie. Les guerriers modernes sont en effet présentés comme des parangons de vertus chevaleresques, les combattants mettant leurs pas dans ceux des héros des batailles contre les Turcs. L'essai qui donne son nom au recueil s'intéresse plus particulièrement au lien bien connu, au moins depuis Freud, qui se tissent entre Eros et Thanatos dans le contexte de la guerre.
En écho à l'exaltation de la libido qui précède, accompagne ou suit les combats, on retrouve bien sûr le dénigrement de ceux qui refusent de combattre, des pacifistes ou des déserteurs, nécessairement des " pédés ". Ce déferlement de références sexuelles est l'un des traits marquants du discours de la haine dont Ivan Colovié reconstitue la logique et la genèse.
Au cœur du propos d'Ivan Colovic figure l'héroïsation des criminels de guerre en ex-Yougoslavie, qui réactualisent la figure mythique du haïdouk, du bandit au grand cœur, ami de son peuple et des petites gens. La violence, la cruauté, la frénésie, mais aussi à l'occasion le rayonnement d'un halo mystique caractérisent ces super-héros modernes, ces " saints guerriers ", que sont les combattants des guerres yougoslaves.
Ivan Colovic s'attache ainsi aux rapports entre ce " folklore politique " et la religion, à travers les exemples de la Serbie et de la Croatie. Les guerriers modernes sont en effet présentés comme des parangons de vertus chevaleresques, les combattants mettant leurs pas dans ceux des héros des batailles contre les Turcs. L'essai qui donne son nom au recueil s'intéresse plus particulièrement au lien bien connu, au moins depuis Freud, qui se tissent entre Eros et Thanatos dans le contexte de la guerre.
En écho à l'exaltation de la libido qui précède, accompagne ou suit les combats, on retrouve bien sûr le dénigrement de ceux qui refusent de combattre, des pacifistes ou des déserteurs, nécessairement des " pédés ". Ce déferlement de références sexuelles est l'un des traits marquants du discours de la haine dont Ivan Colovié reconstitue la logique et la genèse.