La signification ecclesiologique du conseil cumenique des eglises 1945-1963

Par : Bruno Chenu

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  • Nombre de pages420
  • PrésentationBroché
  • Poids0.001 kg
  • Dimensions10,0 cm × 10,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7010-0110-2
  • EAN9782701001104
  • Date de parution01/04/1997
  • CollectionBeauchesne
  • ÉditeurBEAUCHESNE

Résumé

''Nous sommes saturés d'ecclésiologie" soupirent les-uns. "L'ecclésiologie est le secteur le plus sous-développé de notre théologie", proclament les autres. A coup sûr, la vérité de notre situation théologique ne se laisse pas saisir aisément. Il se pourrait que les deux réflexions que nous venons de relever soient justes en même temps mais à des niveaux différents ; ainsi, du côté catholique, la prolifération d'ouvrages et d'articles sur l'Eglise qui a suivi le Concile Vatican II ne cache qu'à grand peine la rareté des réflexions systématiques de valeur.
Certes, un travail extraordinaire de diffusion a été accompli, les commentaires conciliaires pullulent, mais il est permis de se demander si les questions de fond, spécialement celles que le Concile avaient laissées pendantes (citons : la théologie de l'Eglise locale, le rapport de l'Eglise catholique-romaine à l'Eglise du Christ, la hiérarchie des vérités et le pluralisme) ont été abordées avec le sérieux et l'érudition nécessaires.
Il est plus facile d'écrire un réquisitoire contre l'Eglise que d'articuler une définition de l'Eglise à l'expérience actuelle des chrétiens dans un monde éclaté. Le catholicisme contemporain, dans son aile marchante, est plus spontanément opposition cinglante que proposition constructive.
''Nous sommes saturés d'ecclésiologie" soupirent les-uns. "L'ecclésiologie est le secteur le plus sous-développé de notre théologie", proclament les autres. A coup sûr, la vérité de notre situation théologique ne se laisse pas saisir aisément. Il se pourrait que les deux réflexions que nous venons de relever soient justes en même temps mais à des niveaux différents ; ainsi, du côté catholique, la prolifération d'ouvrages et d'articles sur l'Eglise qui a suivi le Concile Vatican II ne cache qu'à grand peine la rareté des réflexions systématiques de valeur.
Certes, un travail extraordinaire de diffusion a été accompli, les commentaires conciliaires pullulent, mais il est permis de se demander si les questions de fond, spécialement celles que le Concile avaient laissées pendantes (citons : la théologie de l'Eglise locale, le rapport de l'Eglise catholique-romaine à l'Eglise du Christ, la hiérarchie des vérités et le pluralisme) ont été abordées avec le sérieux et l'érudition nécessaires.
Il est plus facile d'écrire un réquisitoire contre l'Eglise que d'articuler une définition de l'Eglise à l'expérience actuelle des chrétiens dans un monde éclaté. Le catholicisme contemporain, dans son aile marchante, est plus spontanément opposition cinglante que proposition constructive.