La qualité de travailleur handicapé. Contribution à l'étude de l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap
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- Nombre de pages464
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.74 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7314-1080-8
- EAN9782731410808
- Date de parution01/12/2017
- CollectionDroit social
- ÉditeurPU Aix-Marseille
- PréfacierAlexis Bugada
- PréfacierGérard Zribi
Résumé
Les personnes en situation de handicap sont longtemps restées exclues du monde du travail en raison de nombreux préjugés sur leur capacité à occuper un emploi. Afin de répondre à leurs difficultés d'insertion professionnelle, le législateur a mis en place une procédure administrative spécifique leur permettant de bénéficier d'une reconnaissance de leur qualité de travailleur handicapé : la RQTH. Cette reconnaissance permet d'attester de leur capacité de travail et ainsi d'entrer dans la liste des bénéficiaires de l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés imposée aux entreprises privées et publiques occupant vingt salariés et plus.
Le législateur de 2005 a profondément remanié la procédure de la RQTH offrant une place centrale aux personnes en situation de handicap. Outre l'aspect médical de leur dossier, elles peuvent désormais faire valoir leurs attentes. Cette procédure représente un incontestable levier à l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Au regard de leur situation vis-à-vis de l'emploi, on ne peut que saluer la mise en place d'une telle procédure.
Cependant, elle reste encore largement perfectible, notamment quant à l'imprécision de ses critères d'attribution ou à la conciliation entre respect du contradictoire et du secret médical. Le législateur a, par ailleurs, renforcé la justiciabilité de ces décisions en multipliant les modes de contestations. Là encore, même si la démarche est louable, l'absence de juridiction spécialisée en matière de handicap ne permet pas de dégager une jurisprudence harmonieuse et rend ce contentieux parfois illisible, source d'insécurité juridique.
Afin de renforcer leur effectivité, les décisions de RQTH doivent prévoir l'orientation professionnelle des travailleurs handicapés vers le milieu de travail le plus adapté à leur capacité de travail : le marché du travail (comprenant désormais les entreprises ordinaires et les entreprises adaptées) ou le milieu protégé (représenté par les établissements ou services d'aide par le travail). Cette décision aura une incidence majeure sur leurs droits sociaux.
Les premiers auront le statut de salarié, tandis que les seconds seront assimilés à des usagers d'un service social ou médico-social. Si ces régimes sont différents, le législateur tend toutefois à les rapprocher afin de conférer aux usagers des droits sociaux similaires, toujours plus importants. Si l'on ne peut que saluer les progrès accomplis en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap, on peut en revanche s'interroger sur la pertinence et l'efficacité des mesures mises en oeuvre.
Les chiffres du chômage témoignent en effet de leurs difficultés persistantes en matière d'insertion professionnelle.
Le législateur de 2005 a profondément remanié la procédure de la RQTH offrant une place centrale aux personnes en situation de handicap. Outre l'aspect médical de leur dossier, elles peuvent désormais faire valoir leurs attentes. Cette procédure représente un incontestable levier à l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Au regard de leur situation vis-à-vis de l'emploi, on ne peut que saluer la mise en place d'une telle procédure.
Cependant, elle reste encore largement perfectible, notamment quant à l'imprécision de ses critères d'attribution ou à la conciliation entre respect du contradictoire et du secret médical. Le législateur a, par ailleurs, renforcé la justiciabilité de ces décisions en multipliant les modes de contestations. Là encore, même si la démarche est louable, l'absence de juridiction spécialisée en matière de handicap ne permet pas de dégager une jurisprudence harmonieuse et rend ce contentieux parfois illisible, source d'insécurité juridique.
Afin de renforcer leur effectivité, les décisions de RQTH doivent prévoir l'orientation professionnelle des travailleurs handicapés vers le milieu de travail le plus adapté à leur capacité de travail : le marché du travail (comprenant désormais les entreprises ordinaires et les entreprises adaptées) ou le milieu protégé (représenté par les établissements ou services d'aide par le travail). Cette décision aura une incidence majeure sur leurs droits sociaux.
Les premiers auront le statut de salarié, tandis que les seconds seront assimilés à des usagers d'un service social ou médico-social. Si ces régimes sont différents, le législateur tend toutefois à les rapprocher afin de conférer aux usagers des droits sociaux similaires, toujours plus importants. Si l'on ne peut que saluer les progrès accomplis en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap, on peut en revanche s'interroger sur la pertinence et l'efficacité des mesures mises en oeuvre.
Les chiffres du chômage témoignent en effet de leurs difficultés persistantes en matière d'insertion professionnelle.
Les personnes en situation de handicap sont longtemps restées exclues du monde du travail en raison de nombreux préjugés sur leur capacité à occuper un emploi. Afin de répondre à leurs difficultés d'insertion professionnelle, le législateur a mis en place une procédure administrative spécifique leur permettant de bénéficier d'une reconnaissance de leur qualité de travailleur handicapé : la RQTH. Cette reconnaissance permet d'attester de leur capacité de travail et ainsi d'entrer dans la liste des bénéficiaires de l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés imposée aux entreprises privées et publiques occupant vingt salariés et plus.
Le législateur de 2005 a profondément remanié la procédure de la RQTH offrant une place centrale aux personnes en situation de handicap. Outre l'aspect médical de leur dossier, elles peuvent désormais faire valoir leurs attentes. Cette procédure représente un incontestable levier à l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Au regard de leur situation vis-à-vis de l'emploi, on ne peut que saluer la mise en place d'une telle procédure.
Cependant, elle reste encore largement perfectible, notamment quant à l'imprécision de ses critères d'attribution ou à la conciliation entre respect du contradictoire et du secret médical. Le législateur a, par ailleurs, renforcé la justiciabilité de ces décisions en multipliant les modes de contestations. Là encore, même si la démarche est louable, l'absence de juridiction spécialisée en matière de handicap ne permet pas de dégager une jurisprudence harmonieuse et rend ce contentieux parfois illisible, source d'insécurité juridique.
Afin de renforcer leur effectivité, les décisions de RQTH doivent prévoir l'orientation professionnelle des travailleurs handicapés vers le milieu de travail le plus adapté à leur capacité de travail : le marché du travail (comprenant désormais les entreprises ordinaires et les entreprises adaptées) ou le milieu protégé (représenté par les établissements ou services d'aide par le travail). Cette décision aura une incidence majeure sur leurs droits sociaux.
Les premiers auront le statut de salarié, tandis que les seconds seront assimilés à des usagers d'un service social ou médico-social. Si ces régimes sont différents, le législateur tend toutefois à les rapprocher afin de conférer aux usagers des droits sociaux similaires, toujours plus importants. Si l'on ne peut que saluer les progrès accomplis en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap, on peut en revanche s'interroger sur la pertinence et l'efficacité des mesures mises en oeuvre.
Les chiffres du chômage témoignent en effet de leurs difficultés persistantes en matière d'insertion professionnelle.
Le législateur de 2005 a profondément remanié la procédure de la RQTH offrant une place centrale aux personnes en situation de handicap. Outre l'aspect médical de leur dossier, elles peuvent désormais faire valoir leurs attentes. Cette procédure représente un incontestable levier à l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Au regard de leur situation vis-à-vis de l'emploi, on ne peut que saluer la mise en place d'une telle procédure.
Cependant, elle reste encore largement perfectible, notamment quant à l'imprécision de ses critères d'attribution ou à la conciliation entre respect du contradictoire et du secret médical. Le législateur a, par ailleurs, renforcé la justiciabilité de ces décisions en multipliant les modes de contestations. Là encore, même si la démarche est louable, l'absence de juridiction spécialisée en matière de handicap ne permet pas de dégager une jurisprudence harmonieuse et rend ce contentieux parfois illisible, source d'insécurité juridique.
Afin de renforcer leur effectivité, les décisions de RQTH doivent prévoir l'orientation professionnelle des travailleurs handicapés vers le milieu de travail le plus adapté à leur capacité de travail : le marché du travail (comprenant désormais les entreprises ordinaires et les entreprises adaptées) ou le milieu protégé (représenté par les établissements ou services d'aide par le travail). Cette décision aura une incidence majeure sur leurs droits sociaux.
Les premiers auront le statut de salarié, tandis que les seconds seront assimilés à des usagers d'un service social ou médico-social. Si ces régimes sont différents, le législateur tend toutefois à les rapprocher afin de conférer aux usagers des droits sociaux similaires, toujours plus importants. Si l'on ne peut que saluer les progrès accomplis en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap, on peut en revanche s'interroger sur la pertinence et l'efficacité des mesures mises en oeuvre.
Les chiffres du chômage témoignent en effet de leurs difficultés persistantes en matière d'insertion professionnelle.