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La psychiatrie médiévale persane
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- Nombre de pages208
- PrésentationBroché
- Poids0.39 kg
- Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 0,1 cm
- ISBN978-2-287-99477-7
- EAN9782287994777
- Date de parution21/06/2010
- ÉditeurSpringer France
Résumé
La maladie mentale, au sens large, se manifestant à bas bruit ou par une symptomatologie lourde, a été analysée de manière spécifique par la Scolastique de l'Iran médiéval. Cette singularité repose sur le fait que le sujet s'inscrit dans un monde où la Nature et la matière sont tout mais aussi que ces dernières sont le lieu d'action du Divin. Ainsi une double lecture du trouble psychique en découle, l'une hyper-rationnelle, issue de la matière, fondée par la notion de causalité, l'autre en amont de la matière, autrement plus complexe qu'est l'Intellect agent, hors psyché, avatar du Stoïcisme musulman. Cet édifice théorique voit ses limites non dans l'appréhension de la folie, affaire de raison, mais dans l'abord du monde plus vaste des "passions" , domaine des émotions, les difficultés rencontrées là par le dispositif scolastique, ses tentatives d'en discerner les rouages, sont, par elles-mêmes, riches d'enseignement. L'auteur, iranologue, docteur en médecine et en philosophie, s'appuie sur des textes inédits en France pour définir les maladies de la sphère mentale au Moyen Age scolastique oriental et pour apporter des nouvelles données sur cette sémiologie.
La maladie mentale, au sens large, se manifestant à bas bruit ou par une symptomatologie lourde, a été analysée de manière spécifique par la Scolastique de l'Iran médiéval. Cette singularité repose sur le fait que le sujet s'inscrit dans un monde où la Nature et la matière sont tout mais aussi que ces dernières sont le lieu d'action du Divin. Ainsi une double lecture du trouble psychique en découle, l'une hyper-rationnelle, issue de la matière, fondée par la notion de causalité, l'autre en amont de la matière, autrement plus complexe qu'est l'Intellect agent, hors psyché, avatar du Stoïcisme musulman. Cet édifice théorique voit ses limites non dans l'appréhension de la folie, affaire de raison, mais dans l'abord du monde plus vaste des "passions" , domaine des émotions, les difficultés rencontrées là par le dispositif scolastique, ses tentatives d'en discerner les rouages, sont, par elles-mêmes, riches d'enseignement. L'auteur, iranologue, docteur en médecine et en philosophie, s'appuie sur des textes inédits en France pour définir les maladies de la sphère mentale au Moyen Age scolastique oriental et pour apporter des nouvelles données sur cette sémiologie.