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  • Nombre de pages279
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-07-036042-3
  • EAN9782070360420
  • Date de parution27/02/2000
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

C'est moi qui remplace la peste, s'écriait Caligula, l'empereur dément. Bientôt, la "peste brune" déferlait sur l'Europe dans un grand bruit de bottes. France déchirée aux coutures de Somme et de Loire, troupeaux de prisonniers, esclaves voués par millions aux barbelés et aux crématoires, La Peste éternise ces jours de ténèbres, cette "passion collective" d'une Europe en folie, détournée comme Oran de la mer et de sa mesure.
Sans doute la guerre accentue-t-elle la séparation, la maladie, l'insécurité. Mais ne sommes-nous pas toujours plus ou moins séparés, menacés, exilés, rongés comme le fruit par le ver ? Face aux souffrances comme à la mort, à l'ennui des recommencenments, La Peste recense les conduites ; elle nous impose la vision d'un univers sans avenir ni finalité, un monde de la répétition et de l'étouffante monotonie, où le drame même cesse de paraître dramatique et s'imprègne d'humour macabre, où les hommes se définissent moins par leur démarche, leur langage et leur poids de chair que par leurs silences, leurs secrètes blessures, leurs ombres portées et leurs réactions aux défis de l'existence.
La Peste sera donc, au gré des interprétations, la "chronique de la résistance" ou un roman de la permanence, le prolongement de L'Étranger ou "un progrès" sur L'Étranger, le livre des "damnés" et des solitaires ou le manuel du relatif et de la solidarité - en tout cas, une ouvre pudique et calculée qu'Albert Camus douta parfois de mener à bien, au cours de sept années de gestation, de maturation et de rédaction difficiles...
C'est moi qui remplace la peste, s'écriait Caligula, l'empereur dément. Bientôt, la "peste brune" déferlait sur l'Europe dans un grand bruit de bottes. France déchirée aux coutures de Somme et de Loire, troupeaux de prisonniers, esclaves voués par millions aux barbelés et aux crématoires, La Peste éternise ces jours de ténèbres, cette "passion collective" d'une Europe en folie, détournée comme Oran de la mer et de sa mesure.
Sans doute la guerre accentue-t-elle la séparation, la maladie, l'insécurité. Mais ne sommes-nous pas toujours plus ou moins séparés, menacés, exilés, rongés comme le fruit par le ver ? Face aux souffrances comme à la mort, à l'ennui des recommencenments, La Peste recense les conduites ; elle nous impose la vision d'un univers sans avenir ni finalité, un monde de la répétition et de l'étouffante monotonie, où le drame même cesse de paraître dramatique et s'imprègne d'humour macabre, où les hommes se définissent moins par leur démarche, leur langage et leur poids de chair que par leurs silences, leurs secrètes blessures, leurs ombres portées et leurs réactions aux défis de l'existence.
La Peste sera donc, au gré des interprétations, la "chronique de la résistance" ou un roman de la permanence, le prolongement de L'Étranger ou "un progrès" sur L'Étranger, le livre des "damnés" et des solitaires ou le manuel du relatif et de la solidarité - en tout cas, une ouvre pudique et calculée qu'Albert Camus douta parfois de mener à bien, au cours de sept années de gestation, de maturation et de rédaction difficiles...

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1 Coup de cœur
de nos libraires
RemigioDecitre Part-Dieu
4/5
Chronique d'une épidémie de peste à Oran
"La Peste" d'Albert Camus met en scène le quotidien des habitants d'Oran durant une épidémie de peste, en décrivant l'attitude de différents protagonistes qui acceptent, luttent ou se résignent devant la maladie. Bien que n'étant pas dénué d'intérêt sur le fond, l'ouvrage de Camus m'a paru difficile à lire et l'écriture me semblait un peu lourde. "La Peste" reste néanmoins un classique qui apporte beaucoup sur le comportement des gens face à une adversité commune, en l’occurrence une épidémie.
"La Peste" d'Albert Camus met en scène le quotidien des habitants d'Oran durant une épidémie de peste, en décrivant l'attitude de différents protagonistes qui acceptent, luttent ou se résignent devant la maladie. Bien que n'étant pas dénué d'intérêt sur le fond, l'ouvrage de Camus m'a paru difficile à lire et l'écriture me semblait un peu lourde. "La Peste" reste néanmoins un classique qui apporte beaucoup sur le comportement des gens face à une adversité commune, en l’occurrence une épidémie.

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3.9/5
sur 92 notes dont 4 avis lecteurs
La Peste en confinement
J’ai lu La Peste pendant la période de confinement, et ce roman frappe par la justesse des situations et comportements qui s’enchaînent dans une société repliée sur elle-même. J’avoue ne pas savoir si Camus a connu une telle période de confinement, mais il a certainement bien perçu les conséquences sur les humains. En revanche, à part quelques phrases lumineuses, j’ai été un peu déçu par le style très froid, un sentiment de distance par rapport aux personnages, qui ont du mal à prendre forme humaine.
J’ai lu La Peste pendant la période de confinement, et ce roman frappe par la justesse des situations et comportements qui s’enchaînent dans une société repliée sur elle-même. J’avoue ne pas savoir si Camus a connu une telle période de confinement, mais il a certainement bien perçu les conséquences sur les humains. En revanche, à part quelques phrases lumineuses, j’ai été un peu déçu par le style très froid, un sentiment de distance par rapport aux personnages, qui ont du mal à prendre forme humaine.
Un monument de la littérature française?
Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi mou, le récit se traîne et je n'ai pas été accrochée par l'histoire... Dommage car selon les dires de certains c'est le meilleur de Camus... Bof.
Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi mou, le récit se traîne et je n'ai pas été accrochée par l'histoire... Dommage car selon les dires de certains c'est le meilleur de Camus... Bof.
  • Ennuyant
LA PESTE, chronique d'une épidémie de peste en Algérie au XXe
Tout d'abord, à moins que ce ne soit l'édition de mon livre, mais l'écriture est épouvantable ; petite, serrée, étouffante, décourageante. Quand au texte, même chose ; lourd, répétitif, plutôt mal écrit pour un homme de lettre dont on a tant parlé cette année. Un livre à étudier, mais certainement pas pour le plaisir de la lecture. Envoyé spécial à Oran : L'histoire se présente davantage comme une chronique d guerre que comme un roman ; les faits s'y suivent pour comprendre le déroulement des événements, un peu à la manière d'un journaliste ou d'un historien. A travers la personne du Docteur Rieux, on suit ses observations, ses analyses, ses rencontres et ses décisions à la lumière des différentes étapes qui permettent de découvrir l'ampleur du mal, ce mal qui finit par avoir un nom : la Peste. Dans le quotidien des différents personnages principaux, rapidement dépassés par la gravité de la situation, qui font face à cette épidémie de peste qui ravage une ville aussi violemment qu'un raz-de-marée, on découvre les différents comportements des gens ; ceux qui réfléchissent, ceux qui se battent, ceux qui luttent pour les autres, ceux qui baissent les bras, et aussi une sorte de repli sur soi morbide et collectif. Au-delà de la vraisemblance du récit, Camus apporte sans doute sa touche d'écrivain, en transformant la Peste comme un ennemi invisible et contre lequel personne ne peut rien ; un tel fléau plus fort que la médecine (de l'époque), plus fort que les intelligences, plus fort les (vaines) mesures de protection (mise en quarantaine de la ville) ou d'enrayement (brûler les morts, fosses publiques)... est comme un monstre invincible qu'il faut laisser passer. La ville s'installe peu à peu dans un isolement funeste, où l'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels. Camus après avoir assommés ses habitants, et après un réveil confus comme quand on sort étourdi d'un cauchemar, laisse entrevoir qu'un tel fléau peut se reproduire et qu'il faut être lucide ; quand on sait que certains ont fait le parallèle de cette histoire avec le fléau nazi qui a entraîné les mêmes comportements humains, la vigilance est de mise ; mais je ne vais pas me lancer sur ce terrain-là, bien qu'il soit intéressant.
Tout d'abord, à moins que ce ne soit l'édition de mon livre, mais l'écriture est épouvantable ; petite, serrée, étouffante, décourageante. Quand au texte, même chose ; lourd, répétitif, plutôt mal écrit pour un homme de lettre dont on a tant parlé cette année. Un livre à étudier, mais certainement pas pour le plaisir de la lecture. Envoyé spécial à Oran : L'histoire se présente davantage comme une chronique d guerre que comme un roman ; les faits s'y suivent pour comprendre le déroulement des événements, un peu à la manière d'un journaliste ou d'un historien. A travers la personne du Docteur Rieux, on suit ses observations, ses analyses, ses rencontres et ses décisions à la lumière des différentes étapes qui permettent de découvrir l'ampleur du mal, ce mal qui finit par avoir un nom : la Peste. Dans le quotidien des différents personnages principaux, rapidement dépassés par la gravité de la situation, qui font face à cette épidémie de peste qui ravage une ville aussi violemment qu'un raz-de-marée, on découvre les différents comportements des gens ; ceux qui réfléchissent, ceux qui se battent, ceux qui luttent pour les autres, ceux qui baissent les bras, et aussi une sorte de repli sur soi morbide et collectif. Au-delà de la vraisemblance du récit, Camus apporte sans doute sa touche d'écrivain, en transformant la Peste comme un ennemi invisible et contre lequel personne ne peut rien ; un tel fléau plus fort que la médecine (de l'époque), plus fort que les intelligences, plus fort les (vaines) mesures de protection (mise en quarantaine de la ville) ou d'enrayement (brûler les morts, fosses publiques)... est comme un monstre invincible qu'il faut laisser passer. La ville s'installe peu à peu dans un isolement funeste, où l'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels. Camus après avoir assommés ses habitants, et après un réveil confus comme quand on sort étourdi d'un cauchemar, laisse entrevoir qu'un tel fléau peut se reproduire et qu'il faut être lucide ; quand on sait que certains ont fait le parallèle de cette histoire avec le fléau nazi qui a entraîné les mêmes comportements humains, la vigilance est de mise ; mais je ne vais pas me lancer sur ce terrain-là, bien qu'il soit intéressant.
  • XXe siècle
  • épidémie
  • Ennuyant
  • Oran (Algérie)
  • Dr Rieux
  • comportements humains
  • fléau
Albert Camus
Albert Camus est né en Algérie en 1913 et mort à Villeblevin, dans l'Yonne en 1960. Écrivain, philosophe et journaliste militant, il nous présente des récits ayant pour thèmes principaux la révolte et l'absurde du monde qui l'entoure. Connu pour ses prises de position sur le communisme, le franquisme et la tragédie en Algérie, il obtient le Prix Nobel de Littérature en 1957 pour l'ensemble de son travail faisant la lumière sur "les problèmes qui se posent à la conscience des hommes". Il meurt, quelques années plus tard, dans un malheureux accident de voiture. De tous ses fabuleux écrits, nous retenons L'Etranger et La peste. Ces oeuvres passionnantes, révoltantes et audacieuses ont bouleversé toute une génération et ont donné goût à la lecture à de nombreux jeunes étudiants. De ces romans laissant à jamais une trace dans notre esprit, nous pensons invariablement à Des souris et des hommes de John Steinbeck, La Vie devant soi de Romain Gary ou L'Amant de Marguerite Duras. Avec notre meilleur prix garanti sur nos livres et la livraison en 48 heures, procurez-vous des romans inoubliables.
L'étranger
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4.2/5
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Albert Camus
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Le mythe de Sisyphe
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L'Etranger
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Noces suivi de L'été
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La mort heureuse
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Le premier homme
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Albert Camus
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Le premier homme
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L'homme révolté
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L'été
Albert Camus
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