La pensée stratégique russe, Guerre tiède sur l'Echiquier eurasien. Les révolutions arabes, et après ? A la recherche d'un "printemps russe"...
édition revue et augmentée

Par : Jean Geronimo

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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions21,0 cm × 14,6 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-917329-37-5
  • EAN9782917329375
  • Date de parution29/03/2012
  • ÉditeurSigest
  • PréfacierJacques Sapir
  • PostfacierJacques Fontanel

Résumé

La disparition de l'Union soviétique, le 25 décembre 1991, au crépuscule d'un siècle désenchanté, ne fut pas seulement la « plus grande catastrophe géopolitique du siècle ». Elle fut aussi une rupture radicale dans la pensée stratégique russe, contrainte d'abandonner une vision trop idéologique d'un monde bi-polaire, pour une approche plus réaliste des menaces périphériques issues d'Asie et d'Occident.
Désormais, la Russie post-communiste se retrouve face à de nouveaux défis, sur l'Échiquier eurasien et face à l'Amérique, structurellement guidée par la ligne « anti-russe » de Z Brzezinski. Dans le contexte d'une conflictualité latente, surgie des méandres de la Guerre froide et menaçant la stabilité de l'espace post-soviétique richement doté en énergies, la Russie mène une stratégie de reconquête régionale en vue de son retour comme grande puissance.
En tant que « pivots géopolitiques » de stratégies ambitieuses, les républiques de l'ex-URSS deviennent les leviers d'une lutte d'influence. Contrairement à la promesse illusoire d'une fin libérale de l'histoire, porteuse d'une paix éternelle, la Russie est contrainte à une veille stratégique. Retour vers la guerre « tiède ».
La disparition de l'Union soviétique, le 25 décembre 1991, au crépuscule d'un siècle désenchanté, ne fut pas seulement la « plus grande catastrophe géopolitique du siècle ». Elle fut aussi une rupture radicale dans la pensée stratégique russe, contrainte d'abandonner une vision trop idéologique d'un monde bi-polaire, pour une approche plus réaliste des menaces périphériques issues d'Asie et d'Occident.
Désormais, la Russie post-communiste se retrouve face à de nouveaux défis, sur l'Échiquier eurasien et face à l'Amérique, structurellement guidée par la ligne « anti-russe » de Z Brzezinski. Dans le contexte d'une conflictualité latente, surgie des méandres de la Guerre froide et menaçant la stabilité de l'espace post-soviétique richement doté en énergies, la Russie mène une stratégie de reconquête régionale en vue de son retour comme grande puissance.
En tant que « pivots géopolitiques » de stratégies ambitieuses, les républiques de l'ex-URSS deviennent les leviers d'une lutte d'influence. Contrairement à la promesse illusoire d'une fin libérale de l'histoire, porteuse d'une paix éternelle, la Russie est contrainte à une veille stratégique. Retour vers la guerre « tiède ».