La parole empruntée. Sarraute, Pinget, Vinaver : théâtres du dialogisme
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- Nombre de pages255
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.425 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-85181-379-X
- EAN9782851813794
- Date de parution01/09/1996
- ÉditeurL'Arche
Résumé
Le texte dramatique présente l'intérêt, comme tout texte dialogué, de mettre en scène sa propre énonciation, en l'attribuant et généralement en la distribuant à des interlocuteurs, d'où résulte la possibilité d'un clivage entre l'énonciation que la didascalie assigne à la réplique et l'énonciation qui s'y inscrit. Or un tel clivage énonciatif - exceptionnel dans l'histoire du théâtre, cohérence psychologique oblige - apparente les oeuvres dramatiques de Nathalie Sarraute, de Robert Pinget et de Michel Vinaver.
Privé de la plupart de ses attributs traditionnels, le personnage semble condamné à n'être guère qu'un porte-parole plus ou moins ressassant. Après d'autres avatars, le héros serait-il devenu héraut ? Ces pièces signent-elles l'arrêt de mort du personnage, en le dépossédant d'une parole personnelle ?
Privé de la plupart de ses attributs traditionnels, le personnage semble condamné à n'être guère qu'un porte-parole plus ou moins ressassant. Après d'autres avatars, le héros serait-il devenu héraut ? Ces pièces signent-elles l'arrêt de mort du personnage, en le dépossédant d'une parole personnelle ?
Le texte dramatique présente l'intérêt, comme tout texte dialogué, de mettre en scène sa propre énonciation, en l'attribuant et généralement en la distribuant à des interlocuteurs, d'où résulte la possibilité d'un clivage entre l'énonciation que la didascalie assigne à la réplique et l'énonciation qui s'y inscrit. Or un tel clivage énonciatif - exceptionnel dans l'histoire du théâtre, cohérence psychologique oblige - apparente les oeuvres dramatiques de Nathalie Sarraute, de Robert Pinget et de Michel Vinaver.
Privé de la plupart de ses attributs traditionnels, le personnage semble condamné à n'être guère qu'un porte-parole plus ou moins ressassant. Après d'autres avatars, le héros serait-il devenu héraut ? Ces pièces signent-elles l'arrêt de mort du personnage, en le dépossédant d'une parole personnelle ?
Privé de la plupart de ses attributs traditionnels, le personnage semble condamné à n'être guère qu'un porte-parole plus ou moins ressassant. Après d'autres avatars, le héros serait-il devenu héraut ? Ces pièces signent-elles l'arrêt de mort du personnage, en le dépossédant d'une parole personnelle ?