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  • Nombre de pages143
  • PrésentationBroché
  • Poids0.118 kg
  • Dimensions10,5 cm × 17,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7453-2140-4
  • EAN9782745321404
  • Date de parution07/10/2010
  • CollectionChampion les mots
  • ÉditeurHonoré Champion
  • PréfacierElisabeth Badinter

Résumé

« Maman téton est fâchée », lit-on en 1680, chez Richelet, en guise d’illustration pour une formule chère aux enfants d’alors désignant ainsi leur nourrice. « Mère : Celle qui a mis au monde quelque enfant. L’animal femelle qui a fait des petits », rappelle par ailleurs l’Académie en 1694, en l’assortissant de l’exemple « Bonne mère, mauvaise mère ». A Furetière de souligner combien la « mère adoptive » est aussi profondément maman, mais attention, ajoute-t-il à l’adresse de toutes les mères : « l’amour maternel est grand, mais il n’est pas toujours sage » ! D’où le rappel d’Elisabeth Badinter qui préface cet ouvrage et insiste : l’amour maternel est un sentiment humain et « comme tout sentiment, il est incertain, fragile et imparfait ». On n’en comprend que mieux la Fête des mères, de célébration nationale récente, mais bénéficiant de très lointaines origines, telles que les Matronalia romaines. Parcourir plus de cinq siècles avec force témoignages et expressions (doux comme la tête de sa mère), proverbes (les oisons veulent mener paître leur mère) et formules (Mère aux chats, à poux, des cailles, Mère Garuche, Ancelle, lyonnaise, Poularde, Denis, etc.), tel est le voyage ici proposé dans l’histoire et au cœur de la langue. Quant à l’Edit des mères, l’index vous en indiquera la page d’explication…
« Maman téton est fâchée », lit-on en 1680, chez Richelet, en guise d’illustration pour une formule chère aux enfants d’alors désignant ainsi leur nourrice. « Mère : Celle qui a mis au monde quelque enfant. L’animal femelle qui a fait des petits », rappelle par ailleurs l’Académie en 1694, en l’assortissant de l’exemple « Bonne mère, mauvaise mère ». A Furetière de souligner combien la « mère adoptive » est aussi profondément maman, mais attention, ajoute-t-il à l’adresse de toutes les mères : « l’amour maternel est grand, mais il n’est pas toujours sage » ! D’où le rappel d’Elisabeth Badinter qui préface cet ouvrage et insiste : l’amour maternel est un sentiment humain et « comme tout sentiment, il est incertain, fragile et imparfait ». On n’en comprend que mieux la Fête des mères, de célébration nationale récente, mais bénéficiant de très lointaines origines, telles que les Matronalia romaines. Parcourir plus de cinq siècles avec force témoignages et expressions (doux comme la tête de sa mère), proverbes (les oisons veulent mener paître leur mère) et formules (Mère aux chats, à poux, des cailles, Mère Garuche, Ancelle, lyonnaise, Poularde, Denis, etc.), tel est le voyage ici proposé dans l’histoire et au cœur de la langue. Quant à l’Edit des mères, l’index vous en indiquera la page d’explication…