La France des marges
Par : , ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 30 septembre et le 3 octobreCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 30 septembre et le 3 octobre
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages445
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.76 kg
- Dimensions17,2 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
- ISBN978-2-200-61591-8
- EAN9782200615918
- Date de parution07/09/2016
- CollectionHorizon
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Etre en marge, avoir de la marge, prendre une marge... la sémantique des marges reflète d'emblée l'ambivalence du terme : liberté, bénéfice, possibilité d'un côté, éloignement des forces vives, voire relégation de l'autre. Appliqué à l'espace français, le terme conduit à décentrer le regard porté sur le territoire national et à penser une France des angles morts et des interstices, une France des minorités, moins intégrée et moins accessible, moins visible et peu connue. Une France insaisissable aussi, la notion de marge étant toujours relative tant sur le plan spatial que socioculturel et posant donc vivement des questions d'échelle, de regard, de méthode et de définition. La première partie de cette France des marges est ainsi consacrée aux processus de marginalisation en distinguant ce qui est lié à l'espace (éloignement, enclavement...) et ce qui s'apparente à l'exclusion culturelle et sociale (populations démunies, migrants, communautés alternatives...). La deuxième partie réfléchit aux formes que les marges revêtent aujourd'hui, en différenciant la marginalité et ses degrés dans les territoires ruraux, urbains ou péri-urbains. Les marges présentent en effet des réalités contrastées : isolement, pauvreté, exclusion et dénuement jouxtant innovation sociale ou revendication de vivre autrement. Enfin, la trajectoire des marges, leur instabilité, voire leur réversibilité, interrogent les politiques publiques et mobilisent plusieurs champs de la connaissance géographique : politique, sociale, économique, culturelle, environnementale, rurale et urbaine.
Etre en marge, avoir de la marge, prendre une marge... la sémantique des marges reflète d'emblée l'ambivalence du terme : liberté, bénéfice, possibilité d'un côté, éloignement des forces vives, voire relégation de l'autre. Appliqué à l'espace français, le terme conduit à décentrer le regard porté sur le territoire national et à penser une France des angles morts et des interstices, une France des minorités, moins intégrée et moins accessible, moins visible et peu connue. Une France insaisissable aussi, la notion de marge étant toujours relative tant sur le plan spatial que socioculturel et posant donc vivement des questions d'échelle, de regard, de méthode et de définition. La première partie de cette France des marges est ainsi consacrée aux processus de marginalisation en distinguant ce qui est lié à l'espace (éloignement, enclavement...) et ce qui s'apparente à l'exclusion culturelle et sociale (populations démunies, migrants, communautés alternatives...). La deuxième partie réfléchit aux formes que les marges revêtent aujourd'hui, en différenciant la marginalité et ses degrés dans les territoires ruraux, urbains ou péri-urbains. Les marges présentent en effet des réalités contrastées : isolement, pauvreté, exclusion et dénuement jouxtant innovation sociale ou revendication de vivre autrement. Enfin, la trajectoire des marges, leur instabilité, voire leur réversibilité, interrogent les politiques publiques et mobilisent plusieurs champs de la connaissance géographique : politique, sociale, économique, culturelle, environnementale, rurale et urbaine.