La double vocation de Jean-Baptiste Desnoyers (1768-1849)

Par : Roland Jousselin

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  • Nombre de pages137
  • PrésentationBroché
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-85589-705-X
  • EAN9782855897059
  • Date de parution01/08/2001
  • ÉditeurAbbaye de Bellefontaine

Résumé

Que sont devenus les moines qui se trouvaient à l'abbaye de La Trappe (Orne) au moment de la Révolution française ? On connaît la grande " Odyssée " de certains d'entre eux à travers l'Europe, la Russie et l'Amérique, sous la conduite et l'impulsion de Dom Augustin de Lestrange, maître des novices au moment de leur départ de Normandie, mais tous ne firent pas ces grands périples. Fidèle à Dom Augustin, Dom Jean-Baptiste Desnoyers le suivit à la Valsainte avant d'être envoyé à Westmalle, puis en Angleterre. Il fonda Lulworth et une communauté de moniales à Stapehill. Rentré sur le continent, il demande, probablement pour raison de santé, à être relevé de ses vœux en 1804, et prête alors son concours aux Carmélites dans le nord de la France. En 1834, il se met à la disposition de l'évêque de Soissons, où il meurt en 1849, âgé de près de 81 ans. Comme beaucoup de personnes à son époque, Dom JeanBaptiste s'est laissé conduire par des événements exceptionnels, y voyant l'appel de Dieu à le servir dans ses frères et ses sueurs, même au prix de méandres qui peuvent surprendre aujourd'hui. " Voilà visiblement la main de Dieu ", écrivait-il à Dom Augustin en 1794 après un contretemps fâcheux (voir p. 32). Beaucoup de communautés issues des monastères qu'il a fondés sont encore vivantes aujourd'hui, que ce soit chez les Cisterciens, les Cisterciennes ou les Carmélites. Au-delà des controverses qui n'ont pas manqué, son œuvre fut donc bénéfique et durable.
Que sont devenus les moines qui se trouvaient à l'abbaye de La Trappe (Orne) au moment de la Révolution française ? On connaît la grande " Odyssée " de certains d'entre eux à travers l'Europe, la Russie et l'Amérique, sous la conduite et l'impulsion de Dom Augustin de Lestrange, maître des novices au moment de leur départ de Normandie, mais tous ne firent pas ces grands périples. Fidèle à Dom Augustin, Dom Jean-Baptiste Desnoyers le suivit à la Valsainte avant d'être envoyé à Westmalle, puis en Angleterre. Il fonda Lulworth et une communauté de moniales à Stapehill. Rentré sur le continent, il demande, probablement pour raison de santé, à être relevé de ses vœux en 1804, et prête alors son concours aux Carmélites dans le nord de la France. En 1834, il se met à la disposition de l'évêque de Soissons, où il meurt en 1849, âgé de près de 81 ans. Comme beaucoup de personnes à son époque, Dom JeanBaptiste s'est laissé conduire par des événements exceptionnels, y voyant l'appel de Dieu à le servir dans ses frères et ses sueurs, même au prix de méandres qui peuvent surprendre aujourd'hui. " Voilà visiblement la main de Dieu ", écrivait-il à Dom Augustin en 1794 après un contretemps fâcheux (voir p. 32). Beaucoup de communautés issues des monastères qu'il a fondés sont encore vivantes aujourd'hui, que ce soit chez les Cisterciens, les Cisterciennes ou les Carmélites. Au-delà des controverses qui n'ont pas manqué, son œuvre fut donc bénéfique et durable.