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- Nombre de pages112
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.115 kg
- Dimensions11,5 cm × 18,4 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-08-128463-0
- EAN9782081284630
- Date de parution10/10/2012
- ÉditeurClimats
- TraducteurMyrto Gondicas
- PostfacierJean-Claude Michéa
- InterviewerMichael Ignatieff
Résumé
En 1986, la chaîne de télévision anglaise Channel 4 programmait un dialogue entre Cornelius Castoriadis et Christopher Lasch. Jamais rediffusé ni transcrit, inconnu des spécialistes des deux penseurs, cet entretien inédit est une contribution magistrale et extrêmement accessible au débat contemporain sur la crise des sociétés occidentales. Il analyse la naissance d'un nouvel égoïsme, au sortir de la Seconde guerre mondiale et à l'entrée dans la société de consommation.
Les individus se retranchent de la sphère publique et se réfugient dans un monde exclusivement privé, perdant ainsi le "sens de soi-même (sense of self)" qui rend possible toute éthique. Le sens de soi-même n'existe en effet que lorsque les individus sont dégagés des contraintes matérielles et n'ont plus à lutter pour leur survie. Sans projet, otages d'un monde hallucinatoire sans réalité ni objets (même la science ne construit plus de réalité puisqu'elle fait tout apparaître comme possible), mais dopé par le marketing et les simulacres, les individus n'ont plus de modèles auxquels s'identifier.
Le double échec du communisme et de la social-démocratie les laissent orphelins de tout idéal politique. Leur moi devient un moi vide (an empty self) que se disputent des lobbies devenus quant à eux les derniers acteurs de la scène politique. L'analyse est noire et féroce, mais elle pourrait avoir été faite hier, tant elle est d'actualité. Un texte très marquant, qui devrait trouver un fort écho.
Les individus se retranchent de la sphère publique et se réfugient dans un monde exclusivement privé, perdant ainsi le "sens de soi-même (sense of self)" qui rend possible toute éthique. Le sens de soi-même n'existe en effet que lorsque les individus sont dégagés des contraintes matérielles et n'ont plus à lutter pour leur survie. Sans projet, otages d'un monde hallucinatoire sans réalité ni objets (même la science ne construit plus de réalité puisqu'elle fait tout apparaître comme possible), mais dopé par le marketing et les simulacres, les individus n'ont plus de modèles auxquels s'identifier.
Le double échec du communisme et de la social-démocratie les laissent orphelins de tout idéal politique. Leur moi devient un moi vide (an empty self) que se disputent des lobbies devenus quant à eux les derniers acteurs de la scène politique. L'analyse est noire et féroce, mais elle pourrait avoir été faite hier, tant elle est d'actualité. Un texte très marquant, qui devrait trouver un fort écho.
En 1986, la chaîne de télévision anglaise Channel 4 programmait un dialogue entre Cornelius Castoriadis et Christopher Lasch. Jamais rediffusé ni transcrit, inconnu des spécialistes des deux penseurs, cet entretien inédit est une contribution magistrale et extrêmement accessible au débat contemporain sur la crise des sociétés occidentales. Il analyse la naissance d'un nouvel égoïsme, au sortir de la Seconde guerre mondiale et à l'entrée dans la société de consommation.
Les individus se retranchent de la sphère publique et se réfugient dans un monde exclusivement privé, perdant ainsi le "sens de soi-même (sense of self)" qui rend possible toute éthique. Le sens de soi-même n'existe en effet que lorsque les individus sont dégagés des contraintes matérielles et n'ont plus à lutter pour leur survie. Sans projet, otages d'un monde hallucinatoire sans réalité ni objets (même la science ne construit plus de réalité puisqu'elle fait tout apparaître comme possible), mais dopé par le marketing et les simulacres, les individus n'ont plus de modèles auxquels s'identifier.
Le double échec du communisme et de la social-démocratie les laissent orphelins de tout idéal politique. Leur moi devient un moi vide (an empty self) que se disputent des lobbies devenus quant à eux les derniers acteurs de la scène politique. L'analyse est noire et féroce, mais elle pourrait avoir été faite hier, tant elle est d'actualité. Un texte très marquant, qui devrait trouver un fort écho.
Les individus se retranchent de la sphère publique et se réfugient dans un monde exclusivement privé, perdant ainsi le "sens de soi-même (sense of self)" qui rend possible toute éthique. Le sens de soi-même n'existe en effet que lorsque les individus sont dégagés des contraintes matérielles et n'ont plus à lutter pour leur survie. Sans projet, otages d'un monde hallucinatoire sans réalité ni objets (même la science ne construit plus de réalité puisqu'elle fait tout apparaître comme possible), mais dopé par le marketing et les simulacres, les individus n'ont plus de modèles auxquels s'identifier.
Le double échec du communisme et de la social-démocratie les laissent orphelins de tout idéal politique. Leur moi devient un moi vide (an empty self) que se disputent des lobbies devenus quant à eux les derniers acteurs de la scène politique. L'analyse est noire et féroce, mais elle pourrait avoir été faite hier, tant elle est d'actualité. Un texte très marquant, qui devrait trouver un fort écho.