Au milieu des années 1970, la fouille engagée par l'architecte Michel Azim dans la cour du Xe pylône constituait l'une des premières explorations archéologiques d'ampleur entreprises à l'emplacement de l'allée processionnelle sud-nord du grand temple d'Amon-Rê depuis les travaux de Georges Legrain au début du XXe siècle. En dépit de son importance, cette opération est demeurée largement Médire et les résultats des Travaux réalisés n'ont jusqu'ici fait l'objet que de rares notes liminaires. Le présent ouvrage vient conclure un ambitieux programme d'inventaire de la documentation de ces fouilles conservée dans plusieurs institutions françaises et égyptiennes. L'ensemble des résultats obtenus à l'issue des campagnes de recherche de 1975-1976 et 1977 est ici réexaminé à la lumière d'un sondage d'évaluation stratigraphique effectué en 2015, dont le mobilier archéologique est analysé par une dizaine de spécialistes. Bien que la séquence des constructions et des occupations de la cour du Xe pylône reste très proche de celle restituée initialement par le fouilleur, les analyses récentes permettent de réviser en profondeur la chronologie du site, et se révèlent essentielles pour la connaissance de l'histoire urbaine de Thèbes.
Au milieu des années 1970, la fouille engagée par l'architecte Michel Azim dans la cour du Xe pylône constituait l'une des premières explorations archéologiques d'ampleur entreprises à l'emplacement de l'allée processionnelle sud-nord du grand temple d'Amon-Rê depuis les travaux de Georges Legrain au début du XXe siècle. En dépit de son importance, cette opération est demeurée largement Médire et les résultats des Travaux réalisés n'ont jusqu'ici fait l'objet que de rares notes liminaires. Le présent ouvrage vient conclure un ambitieux programme d'inventaire de la documentation de ces fouilles conservée dans plusieurs institutions françaises et égyptiennes. L'ensemble des résultats obtenus à l'issue des campagnes de recherche de 1975-1976 et 1977 est ici réexaminé à la lumière d'un sondage d'évaluation stratigraphique effectué en 2015, dont le mobilier archéologique est analysé par une dizaine de spécialistes. Bien que la séquence des constructions et des occupations de la cour du Xe pylône reste très proche de celle restituée initialement par le fouilleur, les analyses récentes permettent de réviser en profondeur la chronologie du site, et se révèlent essentielles pour la connaissance de l'histoire urbaine de Thèbes.