La chimie de Nicolas Lemery

Par : Michel Bougard
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 9 juillet et le 24 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages524
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.04 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,7 cm × 3,7 cm
  • ISBN2-503-50739-5
  • EAN9782503507392
  • Date de parution01/04/1999
  • CollectionDe diversis artibus
  • ÉditeurBrepols

Résumé

La chimie prévaloisienne est encore trop souvent considérée, dans la tradition de Bachelar, comme une science périmée dont les savoirs sont devenus définitivement obsolètes. A travers la vie et l'analyse de la pratique chimique du médecin-apothicaire parisien Nicholas Lemery (1645-1715), le présent ouvrage entend montrer que la chimie du XVIIe siècle constitue au contraire un domaine autonome dont l'originalité s'affirme face à l'iatrochimie paracelsienne et la chimie stahlienne du phiogistique.
L'oeuvre chimique de Lemery propose une véritable rhétorique de la clarté (d'inspiration cartésienne) associée à une nouvelle vision corpusculaire du monde (davantage inspirée par Gassendi). La confrontation des théories mécanistes et des pratiques dont le laboratoire était réellement le cadre révèle aussi le combat des chimistes du XVIIe siècle pour la reconnaissance de leur "science". Ces épisodes s'insèrent dans divers contextes, épistémologiques mais aussi sociologiques et économiques, dont l'examen renouvelle l'histoire de la chimie de la fin du XVIIe siècle.
La chimie prévaloisienne est encore trop souvent considérée, dans la tradition de Bachelar, comme une science périmée dont les savoirs sont devenus définitivement obsolètes. A travers la vie et l'analyse de la pratique chimique du médecin-apothicaire parisien Nicholas Lemery (1645-1715), le présent ouvrage entend montrer que la chimie du XVIIe siècle constitue au contraire un domaine autonome dont l'originalité s'affirme face à l'iatrochimie paracelsienne et la chimie stahlienne du phiogistique.
L'oeuvre chimique de Lemery propose une véritable rhétorique de la clarté (d'inspiration cartésienne) associée à une nouvelle vision corpusculaire du monde (davantage inspirée par Gassendi). La confrontation des théories mécanistes et des pratiques dont le laboratoire était réellement le cadre révèle aussi le combat des chimistes du XVIIe siècle pour la reconnaissance de leur "science". Ces épisodes s'insèrent dans divers contextes, épistémologiques mais aussi sociologiques et économiques, dont l'examen renouvelle l'histoire de la chimie de la fin du XVIIe siècle.