La beauté de l’homme. Esthétique et métaphysique, de l'Antiquité à l'âge humaniste et classique

Par : Florence Malhomme, Frédéric Vengeon
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  • Nombre de pages348
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.6 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-503-60501-2
  • EAN9782503605012
  • Date de parution01/01/2022
  • CollectionS.I.R.I.R
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Contrairement à la grandeur ou la dignité, la question de la beauté de l'homme naguère retenu l'attention des commentateurs. Trop souvent réduite à la seule beauté corporelle, elle est jugée secondaire, relevant de l'histoire sociale des apparences ou de l'esthétique. A l'inverse, le propos de cet ouvrage est de montrer que la beauté joue un rôle essentiel dans la dignification de l'homme, en s'appuyant sur les deux grandes traditions qui ont modelé l'idéal de perfection humaine jusqu'à l'âge classique : d'une part, le culte antique de la beauté, revivifié au Moyen Age par la "Renaissance du XII siècle" et magnifié à l'âge humaniste avec le développement des arts plastiques ; d'autre part, la tradition chrétienne dans laquelle l'homme, créé à l'image et selon la ressemblance de Dieu (Gn I, 26), porte en lui une étincelle de la divine Beauté. Ainsi entend-on réfléchir moins à la beauté elle-mime qu'au sens de la beauté, par un dialogue entre théologie, philosophie, littérature et théorie de l'arc. Se révèle alors toute la complexité de la question marquée par une tension constante entre recherche de l'idéal et paradoxes, beauté plastique et beauté vivante, beauté corporelle et beauté spirituelle, kalokagathie et théorie silénique de l'opposition entre extérieur et intérieur, beauté visuelle et beauté musicale, beauté de l'homme et beauté de Dieu.
Contrairement à la grandeur ou la dignité, la question de la beauté de l'homme naguère retenu l'attention des commentateurs. Trop souvent réduite à la seule beauté corporelle, elle est jugée secondaire, relevant de l'histoire sociale des apparences ou de l'esthétique. A l'inverse, le propos de cet ouvrage est de montrer que la beauté joue un rôle essentiel dans la dignification de l'homme, en s'appuyant sur les deux grandes traditions qui ont modelé l'idéal de perfection humaine jusqu'à l'âge classique : d'une part, le culte antique de la beauté, revivifié au Moyen Age par la "Renaissance du XII siècle" et magnifié à l'âge humaniste avec le développement des arts plastiques ; d'autre part, la tradition chrétienne dans laquelle l'homme, créé à l'image et selon la ressemblance de Dieu (Gn I, 26), porte en lui une étincelle de la divine Beauté. Ainsi entend-on réfléchir moins à la beauté elle-mime qu'au sens de la beauté, par un dialogue entre théologie, philosophie, littérature et théorie de l'arc. Se révèle alors toute la complexité de la question marquée par une tension constante entre recherche de l'idéal et paradoxes, beauté plastique et beauté vivante, beauté corporelle et beauté spirituelle, kalokagathie et théorie silénique de l'opposition entre extérieur et intérieur, beauté visuelle et beauté musicale, beauté de l'homme et beauté de Dieu.