L'Université n'est pas en crise. Les transformations de l'enseignement supérieur : enjeux et idées reçues

Par : Romuald Bodin, Sophie Orange

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  • Nombre de pages213
  • PrésentationBroché
  • Poids0.264 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-36512-030-2
  • EAN9782365120302
  • Date de parution12/09/2013
  • CollectionSavoir/Agir
  • ÉditeurCroquant (Editions du)

Résumé

Depuis quelques années, les rapports ministériels et les controverses (politiques, médiatiques, sociologiques) se multiplient et alimentent la thèse d'une crise de l'Université liée à l'échec important en premier cycle, l'insertion difficile des diplômés et le faible niveau des "nouveaux étudiants". A ces trois maux sont proposés trois remèdes : sélection, professionnalisation, "propédeutisation".
Or ce diagnostic repose sur une cartographie erronée de l'enseignement supérieur et sur une connaissance partielle des publics universitaires. En mobilisant les résultats d'enquêtes sociologiques menées auprès d'étudiants de premier cycle universitaire, d'IUT, de STS et d'écoles spécialisées, cet ouvrage remet en cause ces trois constats. Tout d'abord, la dénonciation de ces trois maux apparaît comme une constante des discours sur l'Université depuis les années 196o : ils ne permettent en rien de comprendre sa situation actuelle.
Ensuite, en dressant un tel portrait à charge de ces établissements d'enseignement supérieur, des universitaires et des étudiants, ces discours entretiennent surtout le phénomène qu'ils prétendent combattre et contribuent à la dévaluation de l'Université et à la mise en cause de son service public. Enfin, la rhétorique déployée autour de la "crise de l'Université" ne se contente pas de diffuser une image biaisée de la réalité, elle détourne l'attention de ce qui est vraiment en question : les objectifs politiques et sociaux assignés à l'enseignement supérieur, les désordres actuels du marché du travail et le désengagement progressif de l'Etat.
Depuis quelques années, les rapports ministériels et les controverses (politiques, médiatiques, sociologiques) se multiplient et alimentent la thèse d'une crise de l'Université liée à l'échec important en premier cycle, l'insertion difficile des diplômés et le faible niveau des "nouveaux étudiants". A ces trois maux sont proposés trois remèdes : sélection, professionnalisation, "propédeutisation".
Or ce diagnostic repose sur une cartographie erronée de l'enseignement supérieur et sur une connaissance partielle des publics universitaires. En mobilisant les résultats d'enquêtes sociologiques menées auprès d'étudiants de premier cycle universitaire, d'IUT, de STS et d'écoles spécialisées, cet ouvrage remet en cause ces trois constats. Tout d'abord, la dénonciation de ces trois maux apparaît comme une constante des discours sur l'Université depuis les années 196o : ils ne permettent en rien de comprendre sa situation actuelle.
Ensuite, en dressant un tel portrait à charge de ces établissements d'enseignement supérieur, des universitaires et des étudiants, ces discours entretiennent surtout le phénomène qu'ils prétendent combattre et contribuent à la dévaluation de l'Université et à la mise en cause de son service public. Enfin, la rhétorique déployée autour de la "crise de l'Université" ne se contente pas de diffuser une image biaisée de la réalité, elle détourne l'attention de ce qui est vraiment en question : les objectifs politiques et sociaux assignés à l'enseignement supérieur, les désordres actuels du marché du travail et le désengagement progressif de l'Etat.