L'Opéra de Paris, la Comédie-Française et l'Opéra-Comique. Approches comparées (1669-2010)

Par : Sabine Chaouche, Denis Herlin, Solveig Serre
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  • Nombre de pages424
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.92 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-35723-023-1
  • EAN9782357230231
  • Date de parution15/10/2012
  • CollectionEtudes et rencontres
  • ÉditeurEcole nationale des chartes

Résumé

Sous l’Ancien Régime, le système théâtral est à l’image de toute la structure sociale, fortement hiérarchisé. L’Opéra, qui jouit du statut d’académie dès son origine, y occupe la première place. La Comédie-Française vient en second : elle est constituée par la troupe des « Comédiens ordinaires du roi », titre attribué également, à la mort du Régent Philippe d’Orléans, à la troupe de la Comédie-Italienne (Opéra-Comique par la suite), qui forme le troisième théâtre privilégié.
Si l’édifice privilégié s’effondre à la Révolution française, les trois théâtres continuent à jouer un rôle prépondérant dans la capitale et à entretenir des relations ambigües, entre complémentarité et rivalité. À la croisée de deux domaines de recherche trop souvent séparés, l’histoire institutionnelle et l’histoire des oeuvres, cet ouvrage se propose de susciter une réflexion collective sur l’histoire administrative et artistique des trois théâtres parisiens.
Avec l’espoir que, de la confrontation et la comparaison des données sur le temps long, ressorte une vision d’ensemble de la manière dont ces trois institutions théâtrales majeures dans le paysage culturel français ont conçu au fil des siècles leurs stratégies entrepreneuriales et artistiques, en rapport les unes aux autres.
Sous l’Ancien Régime, le système théâtral est à l’image de toute la structure sociale, fortement hiérarchisé. L’Opéra, qui jouit du statut d’académie dès son origine, y occupe la première place. La Comédie-Française vient en second : elle est constituée par la troupe des « Comédiens ordinaires du roi », titre attribué également, à la mort du Régent Philippe d’Orléans, à la troupe de la Comédie-Italienne (Opéra-Comique par la suite), qui forme le troisième théâtre privilégié.
Si l’édifice privilégié s’effondre à la Révolution française, les trois théâtres continuent à jouer un rôle prépondérant dans la capitale et à entretenir des relations ambigües, entre complémentarité et rivalité. À la croisée de deux domaines de recherche trop souvent séparés, l’histoire institutionnelle et l’histoire des oeuvres, cet ouvrage se propose de susciter une réflexion collective sur l’histoire administrative et artistique des trois théâtres parisiens.
Avec l’espoir que, de la confrontation et la comparaison des données sur le temps long, ressorte une vision d’ensemble de la manière dont ces trois institutions théâtrales majeures dans le paysage culturel français ont conçu au fil des siècles leurs stratégies entrepreneuriales et artistiques, en rapport les unes aux autres.