L'intertexte virgilien et sa réception : écriture, récriture et réflexivité chez Virgile et Rutilius Namatianus

Par : Christina Filoche, Nicole Boëls-Janseen, Bruno Bureau, Séverine Clément-Tarantino

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  • Nombre de pages195
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-915552-62-1
  • EAN9782915552621
  • Date de parution22/03/2007
  • ÉditeurUniversité de Dijon

Résumé

L'œuvre virgilienne témoigne admirablement de la création conçue comme re-création, de cette imitatio et de cette aemulatio chères aux Anciens. Elle ne constitue néanmoins pas seulement l'œuvre virtuose d'un neoteros alexandrin, mais possède une singularité qui naît à la fois du génie poétique de leur auteur, ainsi que du miroir qu'elle constitue d'elle-même. Le labor, ce travail sur l'écriture, la métrique, l'architecture du poème et des poèmes, consiste à produire de l'ordre à partir du désordre constitutif des mots, des images et des sons, à leur donner du sens, à la fois en les enfermant dans les limites de l'hortus conclusus de la phrase, et en créant à l'intérieur même de la forme close du poème un espace d'ouverture et de dépassement de la structure par elle-même. Inspiré par ses prédécesseurs, lui-même chantre de l'inspiration poétique, notre uates devient naturellement un inspirateur, et ses vers suscitent l'admiration, l'inspiration, l'imitation et l'exégèse. Ainsi Rutilius, Namatianus est-il nourri de Virgile, tandis que d'autres, tels Servius, Donat ou Fulgence, lisent et relisent Virgile, le commentent et l'interprètent, ajoutant encore au devenir fécond du poète dans l'histoire littéraire.
L'œuvre virgilienne témoigne admirablement de la création conçue comme re-création, de cette imitatio et de cette aemulatio chères aux Anciens. Elle ne constitue néanmoins pas seulement l'œuvre virtuose d'un neoteros alexandrin, mais possède une singularité qui naît à la fois du génie poétique de leur auteur, ainsi que du miroir qu'elle constitue d'elle-même. Le labor, ce travail sur l'écriture, la métrique, l'architecture du poème et des poèmes, consiste à produire de l'ordre à partir du désordre constitutif des mots, des images et des sons, à leur donner du sens, à la fois en les enfermant dans les limites de l'hortus conclusus de la phrase, et en créant à l'intérieur même de la forme close du poème un espace d'ouverture et de dépassement de la structure par elle-même. Inspiré par ses prédécesseurs, lui-même chantre de l'inspiration poétique, notre uates devient naturellement un inspirateur, et ses vers suscitent l'admiration, l'inspiration, l'imitation et l'exégèse. Ainsi Rutilius, Namatianus est-il nourri de Virgile, tandis que d'autres, tels Servius, Donat ou Fulgence, lisent et relisent Virgile, le commentent et l'interprètent, ajoutant encore au devenir fécond du poète dans l'histoire littéraire.