L'Intelligence Et La Pensee. Sur Le De Anima

Par : Averroès

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 4 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages405
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-08-070974-7
  • EAN9782080709745
  • Date de parution14/01/1998
  • CollectionGF
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Le Grand Commentaire d'Averroès sur le De Anima d'Aristote est à la fois l'interprétation classique du texte fondateur de la psychologie et l'œuvre la plus discutée du Moyen Age. Critiquée par Thomas d'Aquin, condamnée à deux reprises (1270, 1277) par l'évêque de Paris, Etienne Tempier, la conception averroïste de l'âme a été souvent déformée. On lui a reproché de nier le fait de conscience et de rejeter l'immortalité personnelle, alors qu'elle propose une théorie non matérialiste du sujet de la pensée et défend un dualisme radical du corps et de l'intelligence. Chef-d'œuvre du péripatétisme médiéval, le Grand Commentaire sur le De Anima passe au crible les principales interprétations grecques ou arabes, forge concepts et langages analytiques nouveaux, construit le réseau de problématiques dans lequel s'inscrira la psychologie jusqu'à Descartes. En dépit de son importance, le Grand Commentaire n'a jamais été traduit dans une langue moderne. L'original arabe étant perdu, la présente traduction a été réalisée à partir de la version latine de Michel Scot.
Le Grand Commentaire d'Averroès sur le De Anima d'Aristote est à la fois l'interprétation classique du texte fondateur de la psychologie et l'œuvre la plus discutée du Moyen Age. Critiquée par Thomas d'Aquin, condamnée à deux reprises (1270, 1277) par l'évêque de Paris, Etienne Tempier, la conception averroïste de l'âme a été souvent déformée. On lui a reproché de nier le fait de conscience et de rejeter l'immortalité personnelle, alors qu'elle propose une théorie non matérialiste du sujet de la pensée et défend un dualisme radical du corps et de l'intelligence. Chef-d'œuvre du péripatétisme médiéval, le Grand Commentaire sur le De Anima passe au crible les principales interprétations grecques ou arabes, forge concepts et langages analytiques nouveaux, construit le réseau de problématiques dans lequel s'inscrira la psychologie jusqu'à Descartes. En dépit de son importance, le Grand Commentaire n'a jamais été traduit dans une langue moderne. L'original arabe étant perdu, la présente traduction a été réalisée à partir de la version latine de Michel Scot.