L'étranger

Replacé dans le contexte de l’époque d’avant-guerre, le récit décrit la vie d’une communauté d’immigrés espagnols installés en Algérie et dont la cohabitation avec la population autochtone, souvent mouvementée, pouvait dégénérer en conflits parfois sanglants… Scindé en deux parties, le roman met en exergue, d’une part, la personnalité d’un homme taciturne, dépourvu d’empathie, confronté à ses juges après avoir commis un meurtre et d’autre part, une justice partiale, aveugle et implacable qui le condamne à la peine de mort ! Le romancier nous entraîne sur la plage près d’Alger, à la saison estivale. Au fil des pages, la chaleur est omniprésente : brûlante sur le sable en bord de mer, suffocante dans la salle d’audience du tribunal. Le style d’écriture est direct, sans fioriture, parfois cassant et presque sans appel quand le verdict tombe. Bien que sous-jacent, le racisme n’est pourtant pas le sujet prédominant du livre, Albert Camus nous expose ici sa philosophie de la vie en démontrant l’absurdité de la justice des hommes. Il faut savoir que depuis son enfance il est hanté par le thème de la peine capitale qui ressurgira à plusieurs reprises dans la suite de son œuvre.

Je ne crois pas pouvoir ajouter une critique constructive sur ce roman que tout le monde connaît. Je dirais juste que l’étranger m’a beaucoup plu. Meurseault est un personnage étrange qui semble toujours absent et indifférent. Le décès de sa mère, une demande en mariage, une amitié offerte le laisse amorphe et puis un jour, cet acte extrême et incompréhensible ! Un livre qu’on lit d’une traite et que l’on referme avec une foule de question dans la tête. Magnifique !

ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/l-etranger-albert-camus.html Le mot de la fin : Ce roman est perturbant, à cause des sujets qu’il traite mais aussi du style narratif. Le « je », nous oblige à nous identifier à Meursault. C’est dérangeant de s’identifier à un personnage que l’on ne comprend pas. Mais dans mes lectures j’aime être bousculée, ça pousse à approfondir les sujets, réfléchir et partager. La réflexion de l’auteur sur la mort et l’absence de réaction m’a également fait penser à l’ouvrage « Chaos Calme » de Sandro Veronesi.

Albert Camus, un géant de la littérature, on connait ses deux ouvres majeures, "l’étranger" et " la peste", deux livres qui ont marqué mon enfance et qu" l'age adulte je relis avec encore plus de force. Camus mort d'un stupide accident de la route parti trop vite de notre paysage.

J'ai adoré ce livre. L'histoire est surprenante, et poignante. Cependant, beaucoup de monde le met en tant que favori. C'est un classique, mais après, c'est tout. Je le recommande tout de même pour tous lecteurs digne de ce nom. Avis complet et bien plus encore ici : http://lecturesetdecouvertes.blogspot.fr/2013/11/leranger.html

Texte passionnant et fascinant, L’Etranger ne traite pas d’un sujet facile. Deuxième volume de la trilogie de l’absurde, ce roman de Camus met en scène Meursault, un personnage en pleine déchéance. " Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. " Voilà commence le récit sur cet employé de bureau en apparence sans histoire, mais qui sera poussé au crime par un enchaînement de circonstances. Je ne peux que vous conseiller la lecture de L’Etranger. Pourquoi ? Parce que ce livre plutôt court condamne l’hypocrisie générale vis-à-vis de ceux qui disent tout haut ce que personne n’ose avouer. Il questionne aussi le statut d’étranger, étranger à la société et à ses règles, au monde qui nous entoure, aux moules dans lesquels on nous pousse trop souvent… A lire absolument donc !

Relire ce célèbre roman, publié en 1942, quelques années après l'avoir étudié au lycée est une expérience agréable. Bien sûr, la première phrase culte du livre reste dans la mémoire, vous savez celle où Meursault, le narrateur, dit "aujourd'hui, maman est morte, ou peut-être hier, je ne sais pas " avec une froideur à toute épreuve. Mais revivre l'histoire de cet homme jugé sans coeur et qui semble hermétique à tout ce qui l'entoure continue de m'intriguer. C'est sans doute dû à la magie d'Albert Camus qui manie parfaitement l'art des phrases courtes, précises, affutées comme un diamant. Camus reste un grand auteur français et ce premier roman est le chef de file du roman moderne. Je passe volontairement sur l'aspect philosophique du livre (deuxième volume de la trilogie de l'absurde et de la condition humaine selon Camus) pour retenir avant tout le plaisir de suivre un homme hors norme, décalé en proie avec ses idées qui dérangent les autres et un crime que lui même n'explique que par la chaleur. Attention, le soleil peut rendre fou. Plus sérieusement, j'ai particulièrement apprécié le décalage qu'il y a entre la plaidoierie du procureur et les pensées de Meursault pendant son jugement. Ce roman est absolument inoubliable. Extraits : " Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu"; " Moi j'écoutais et j'entendais qu'on me jugeait intelligent. Mais je ne comprenais pas bien comment les qualités d'un homme ordinaire pouvait devenir des charges écrasantes contre un coupable". " Mais à cause de toutes ces heures interminables pendant lesquelles on avait parlé de mon âme, j'ai eu l'impression que tout devenait comme une eau incolore où je trouvais le vertige".

malgré la triste fin réservé au héros de l'histoire. Je l'ai lu en un temps record. Livre que je conseille car l'écriture est aisée.

ce livre est toujours d'actualité je l'ai découvert comme beaucoup de personne au collège et je me suis cognée à un arbre car je voulais le finir en marchant dans la rue bouleversant je conseillerai à mes filles de le lire on peut l'aimer ou ne pas l'aimer mais il vous laissera toujours une impression indéfinissable à la fin il est dans ma bibliothèque sacré