Nicolas Dargelos-Descoubez est normalien en études cinématographiques à l'École Normale Supérieure de Lyon. Il a travaillé au service cinéma du Consulat Général de France à Los Angeles et au Cabinet de la ministre de la Culture, et a également réalisé plusieurs court-métrages.
L'endroit du rire. Les "bulles normatives" dans Very Bad Trip, Projet X et Good Morning England
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- Nombre de pages202
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.241 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-336-46894-5
- EAN9782336468945
- Date de parution28/11/2024
- CollectionChamps visuels
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierEmmanuel Dreux
Résumé
Des manières rustres d'Audrey Hepburn dans la haute aristocratie londonienne chez Billy Wilder, à un délire sous drogues en plein enterrement dans Joyeuses Funérailles, en passant évidemment par des figures burlesques comme Chaplin, Keaton ou Mr. Bean, l'immense majorité des films comiques de ce dernier siècle est construite sur l'inadéquation du comportement d'un individu avec l'environnement normatif dans lequel il évolue. Le sujet comique est souvent l'idiot, l'anormal, le décalé. Pourtant, quatre films ont remis en cause ce primat comique du décalage au tournant des années 2010 en mettant en scène ce que nous appelons des "bulles normatives". Good Morning England (Richard Curtis, 2009), Very Bad Trip 1 (Todd Phillips, 2009) Very Bad Trip 2 (Todd Phillips, 2011) et Projet X (Nima Nourizadeh, 2012) sont chacun construits autour d'un espace-temps restreint régi par un ordre normatif strictement opposé à celui du reste de la société, des lieux hors-normes où, semble-t-il, "tout est possible". Dès lors, les protagonistes évoluant dans ces environnements, aussi transgressifs leurs comportements puissent-ils être, sont parfaitement adaptés aux normes de la bulle. Comment un personnage parfaitement à sa place nous fait-il rire ? Quelle place le chaos a-t-il dans notre rapport au comique ? Et pourquoi avons-nous besoin de restreindre la transgression à des limites bien précises pour s'autoriser à en rire ?
Des manières rustres d'Audrey Hepburn dans la haute aristocratie londonienne chez Billy Wilder, à un délire sous drogues en plein enterrement dans Joyeuses Funérailles, en passant évidemment par des figures burlesques comme Chaplin, Keaton ou Mr. Bean, l'immense majorité des films comiques de ce dernier siècle est construite sur l'inadéquation du comportement d'un individu avec l'environnement normatif dans lequel il évolue. Le sujet comique est souvent l'idiot, l'anormal, le décalé. Pourtant, quatre films ont remis en cause ce primat comique du décalage au tournant des années 2010 en mettant en scène ce que nous appelons des "bulles normatives". Good Morning England (Richard Curtis, 2009), Very Bad Trip 1 (Todd Phillips, 2009) Very Bad Trip 2 (Todd Phillips, 2011) et Projet X (Nima Nourizadeh, 2012) sont chacun construits autour d'un espace-temps restreint régi par un ordre normatif strictement opposé à celui du reste de la société, des lieux hors-normes où, semble-t-il, "tout est possible". Dès lors, les protagonistes évoluant dans ces environnements, aussi transgressifs leurs comportements puissent-ils être, sont parfaitement adaptés aux normes de la bulle. Comment un personnage parfaitement à sa place nous fait-il rire ? Quelle place le chaos a-t-il dans notre rapport au comique ? Et pourquoi avons-nous besoin de restreindre la transgression à des limites bien précises pour s'autoriser à en rire ?