L'empire urbain de la finance. Pouvoir et inégalités à l'ère du capitalisme de gestion d'actifs
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- Nombre de pages317
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.43 kg
- Dimensions15,1 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-35480-274-5
- EAN9782354802745
- Date de parution03/11/2023
- ÉditeurAmsterdam Editions
Résumé
Quand les villes sont transformées en actifs financiers. Les métropoles sont les fronts pionniers d'une accumulation qui implique la transformation du cadre bâti en placements financiers. Si les liens de la finance et de la ville remontent au Second Empire, le capitalisme urbain connaît depuis les années 1990 une financiarisation frénétique sous la houlette de certains investisseurs institutionnels (fonds souverains, fonds de pension, caisses de retraite, compagnies d'assurance, sociétés foncières cotées en bourse) et de leurs intermédiaires (gérants de fonds, cabinets de conseil et d'avocats).
Cette nouvelle élite, qui contrôle une masse considérable de capitaux, décide du futur des métropoles. Elle agit à différentes échelles, au niveau national, où elle joue de son influence auprès des acteurs politiques pour faire adopter des législations favorables à ses intérêts, mais aussi au niveau local, chez les promoteurs immobiliers, dans les mairies ou les agences d'urbanisme et de développement économique.
D'autre part, les contreparties qu'elle attend pour ses investissements transforment non seulement les modalités politiques de la production des villes, mais aussi leur paysage social et matériel. Ces dernières sont ainsi devenues le reflet et le moteur d'un mode d'accumulation capitaliste branché sur la finance, qui marque en profondeur les politiques locales et alimente les inégalités territoriales.
Par exemple, la concentration des capitaux dans des complexes d'affaires reproduit ad nauseam des quartiers standardisés et vides en dehors des horaires de travail. Elle contribue également à une surproduction d'immeubles de bureaux qui freine la construction de logements pourtant trop peu nombreux. En se fixant dans l'espace, la finance modifie concrètement la vie ordinaire. Ce livre novateur en fait la démonstration méthodique.
Cette nouvelle élite, qui contrôle une masse considérable de capitaux, décide du futur des métropoles. Elle agit à différentes échelles, au niveau national, où elle joue de son influence auprès des acteurs politiques pour faire adopter des législations favorables à ses intérêts, mais aussi au niveau local, chez les promoteurs immobiliers, dans les mairies ou les agences d'urbanisme et de développement économique.
D'autre part, les contreparties qu'elle attend pour ses investissements transforment non seulement les modalités politiques de la production des villes, mais aussi leur paysage social et matériel. Ces dernières sont ainsi devenues le reflet et le moteur d'un mode d'accumulation capitaliste branché sur la finance, qui marque en profondeur les politiques locales et alimente les inégalités territoriales.
Par exemple, la concentration des capitaux dans des complexes d'affaires reproduit ad nauseam des quartiers standardisés et vides en dehors des horaires de travail. Elle contribue également à une surproduction d'immeubles de bureaux qui freine la construction de logements pourtant trop peu nombreux. En se fixant dans l'espace, la finance modifie concrètement la vie ordinaire. Ce livre novateur en fait la démonstration méthodique.
Quand les villes sont transformées en actifs financiers. Les métropoles sont les fronts pionniers d'une accumulation qui implique la transformation du cadre bâti en placements financiers. Si les liens de la finance et de la ville remontent au Second Empire, le capitalisme urbain connaît depuis les années 1990 une financiarisation frénétique sous la houlette de certains investisseurs institutionnels (fonds souverains, fonds de pension, caisses de retraite, compagnies d'assurance, sociétés foncières cotées en bourse) et de leurs intermédiaires (gérants de fonds, cabinets de conseil et d'avocats).
Cette nouvelle élite, qui contrôle une masse considérable de capitaux, décide du futur des métropoles. Elle agit à différentes échelles, au niveau national, où elle joue de son influence auprès des acteurs politiques pour faire adopter des législations favorables à ses intérêts, mais aussi au niveau local, chez les promoteurs immobiliers, dans les mairies ou les agences d'urbanisme et de développement économique.
D'autre part, les contreparties qu'elle attend pour ses investissements transforment non seulement les modalités politiques de la production des villes, mais aussi leur paysage social et matériel. Ces dernières sont ainsi devenues le reflet et le moteur d'un mode d'accumulation capitaliste branché sur la finance, qui marque en profondeur les politiques locales et alimente les inégalités territoriales.
Par exemple, la concentration des capitaux dans des complexes d'affaires reproduit ad nauseam des quartiers standardisés et vides en dehors des horaires de travail. Elle contribue également à une surproduction d'immeubles de bureaux qui freine la construction de logements pourtant trop peu nombreux. En se fixant dans l'espace, la finance modifie concrètement la vie ordinaire. Ce livre novateur en fait la démonstration méthodique.
Cette nouvelle élite, qui contrôle une masse considérable de capitaux, décide du futur des métropoles. Elle agit à différentes échelles, au niveau national, où elle joue de son influence auprès des acteurs politiques pour faire adopter des législations favorables à ses intérêts, mais aussi au niveau local, chez les promoteurs immobiliers, dans les mairies ou les agences d'urbanisme et de développement économique.
D'autre part, les contreparties qu'elle attend pour ses investissements transforment non seulement les modalités politiques de la production des villes, mais aussi leur paysage social et matériel. Ces dernières sont ainsi devenues le reflet et le moteur d'un mode d'accumulation capitaliste branché sur la finance, qui marque en profondeur les politiques locales et alimente les inégalités territoriales.
Par exemple, la concentration des capitaux dans des complexes d'affaires reproduit ad nauseam des quartiers standardisés et vides en dehors des horaires de travail. Elle contribue également à une surproduction d'immeubles de bureaux qui freine la construction de logements pourtant trop peu nombreux. En se fixant dans l'espace, la finance modifie concrètement la vie ordinaire. Ce livre novateur en fait la démonstration méthodique.