L'économie circulaire ou la compétition pour les ressources
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- Nombre de pages148
- PrésentationBroché
- Poids0.287 kg
- Dimensions16,0 cm × 23,9 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-11-010107-5
- EAN9782110101075
- Date de parution10/12/2015
- ÉditeurDocumentation Française (La)
Résumé
L'économie circulaire est un concept aux résonnances utopiques. Il évoque une économie idéale où rien ne se perdrait et tout se créerait à partir d'objets usés puis recyclés, une économie qui suffirait à ses besoins sans épuiser les ressources limitées de la planète. L'économie circulaire, proche en cela des énergies renouvelables, semble désormais le mot d'ordre d'une mobilisation, et presque un principe d'organisation économique : tous les acteurs de la société, individus, entreprises et puissance publique, devraient s'employer à dessiner entre eux le cercle qui permet d'épargner les ressources.
Ce rêve d'une économie idéale dotée d'une organisation rigoureuse n'est pourtant pas propre aux utopistes. De nombreux rapports, de la sphère publique ou de cabinets de conseil privés, nous engagent à mettre en oeuvre une économie circulaire dont on suppose a priori qu'elle apporte toujours des bénéfices économiques. Or il nous est apparu important de poser sur un objet chargé de rêve un regard d'économistes, et de mettre l'utopie à l'épreuve du calcul de coûts.
Cet effort, selon nous trop absent des publications sur le sujet, permet de distinguer, dans le recyclage, ce qui crée de la valeur économique et ce qui en détruit aux conditions de marché actuelles. De nombreuses entreprises créent déjà de la valeur en faisant de l'économie circulaire sans le dire, et parfois sans le savoir car l'effort d'économie de matière ou de réutilisation des rebuts précède évidemment le concept d'économie circulaire.
Faut-il pour autant s'en tenir à l'évaluation de la rentabilité actuelle ? Ce serait contester à la société la capacité d'investir sur le long terme, de supporter des coûts aujourd'hui pour en retirer les bénéfices demain ou après-demain.
Ce rêve d'une économie idéale dotée d'une organisation rigoureuse n'est pourtant pas propre aux utopistes. De nombreux rapports, de la sphère publique ou de cabinets de conseil privés, nous engagent à mettre en oeuvre une économie circulaire dont on suppose a priori qu'elle apporte toujours des bénéfices économiques. Or il nous est apparu important de poser sur un objet chargé de rêve un regard d'économistes, et de mettre l'utopie à l'épreuve du calcul de coûts.
Cet effort, selon nous trop absent des publications sur le sujet, permet de distinguer, dans le recyclage, ce qui crée de la valeur économique et ce qui en détruit aux conditions de marché actuelles. De nombreuses entreprises créent déjà de la valeur en faisant de l'économie circulaire sans le dire, et parfois sans le savoir car l'effort d'économie de matière ou de réutilisation des rebuts précède évidemment le concept d'économie circulaire.
Faut-il pour autant s'en tenir à l'évaluation de la rentabilité actuelle ? Ce serait contester à la société la capacité d'investir sur le long terme, de supporter des coûts aujourd'hui pour en retirer les bénéfices demain ou après-demain.
L'économie circulaire est un concept aux résonnances utopiques. Il évoque une économie idéale où rien ne se perdrait et tout se créerait à partir d'objets usés puis recyclés, une économie qui suffirait à ses besoins sans épuiser les ressources limitées de la planète. L'économie circulaire, proche en cela des énergies renouvelables, semble désormais le mot d'ordre d'une mobilisation, et presque un principe d'organisation économique : tous les acteurs de la société, individus, entreprises et puissance publique, devraient s'employer à dessiner entre eux le cercle qui permet d'épargner les ressources.
Ce rêve d'une économie idéale dotée d'une organisation rigoureuse n'est pourtant pas propre aux utopistes. De nombreux rapports, de la sphère publique ou de cabinets de conseil privés, nous engagent à mettre en oeuvre une économie circulaire dont on suppose a priori qu'elle apporte toujours des bénéfices économiques. Or il nous est apparu important de poser sur un objet chargé de rêve un regard d'économistes, et de mettre l'utopie à l'épreuve du calcul de coûts.
Cet effort, selon nous trop absent des publications sur le sujet, permet de distinguer, dans le recyclage, ce qui crée de la valeur économique et ce qui en détruit aux conditions de marché actuelles. De nombreuses entreprises créent déjà de la valeur en faisant de l'économie circulaire sans le dire, et parfois sans le savoir car l'effort d'économie de matière ou de réutilisation des rebuts précède évidemment le concept d'économie circulaire.
Faut-il pour autant s'en tenir à l'évaluation de la rentabilité actuelle ? Ce serait contester à la société la capacité d'investir sur le long terme, de supporter des coûts aujourd'hui pour en retirer les bénéfices demain ou après-demain.
Ce rêve d'une économie idéale dotée d'une organisation rigoureuse n'est pourtant pas propre aux utopistes. De nombreux rapports, de la sphère publique ou de cabinets de conseil privés, nous engagent à mettre en oeuvre une économie circulaire dont on suppose a priori qu'elle apporte toujours des bénéfices économiques. Or il nous est apparu important de poser sur un objet chargé de rêve un regard d'économistes, et de mettre l'utopie à l'épreuve du calcul de coûts.
Cet effort, selon nous trop absent des publications sur le sujet, permet de distinguer, dans le recyclage, ce qui crée de la valeur économique et ce qui en détruit aux conditions de marché actuelles. De nombreuses entreprises créent déjà de la valeur en faisant de l'économie circulaire sans le dire, et parfois sans le savoir car l'effort d'économie de matière ou de réutilisation des rebuts précède évidemment le concept d'économie circulaire.
Faut-il pour autant s'en tenir à l'évaluation de la rentabilité actuelle ? Ce serait contester à la société la capacité d'investir sur le long terme, de supporter des coûts aujourd'hui pour en retirer les bénéfices demain ou après-demain.