L'école des sages-femmes. Naissance d'un corps professionnel (1786-1917)

Par : Nathalie Sage Pranchère
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  • Nombre de pages456
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.788 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-86906-422-5
  • EAN9782869064225
  • Date de parution19/01/2017
  • CollectionPerspectives historiques
  • ÉditeurPU François Rabelais
  • PréfacierJean-Pierre Bardet

Résumé

Protéger l'homme "au moment où il arrive au port de la vie", telle est la mission que les gouvernements français, de l'Ancien Régime à la IIIe République, assignent aux sages-femmes. Accompagnatrices des mères et désormais membres du corps médical, les sages-femmes se sont constituées au cours du XIXe siècle en profession scientifique, détentrice d'un savoir riche et varié. Partout en France, leur formation a occupé administrateurs et médecins, faisant naître des dizaines d'écoles départementales, dont le dynamisme n'a souvent eu que peu à envier à l'école de l'Hospice de la Maternité de Paris.
Du cours hospitalier à la véritable école-maternité, les institutions de formation ont accueilli en un siècle des dizaines de milliers de jeunes femmes qui, leur diplôme en main, se sont faites dans les campagnes les "institutrices du système de santé" français. Lettrées, compétentes et respectées, les sages-femmes ont ainsi fait bénéficier leurs patientes d'une qualité de soins acquise aux meilleures sources du savoir obstétrical.
Légitimées par leur formation et le monopole que l'Etat leur accorde face aux matrones, elles ont mis au monde l'essentiel de la population française, ont vacciné des générations de nouveau-nés et se sont faites les chantres de l'hygiène pasteurienne dès ses débuts. L'histoire de l'émergence de ce corps professionnel, né d'une volonté politique et du consentement des accoucheuses, est riche d'enseignements pour les enjeux contemporains de la naissance et de ses acteurs.
Protéger l'homme "au moment où il arrive au port de la vie", telle est la mission que les gouvernements français, de l'Ancien Régime à la IIIe République, assignent aux sages-femmes. Accompagnatrices des mères et désormais membres du corps médical, les sages-femmes se sont constituées au cours du XIXe siècle en profession scientifique, détentrice d'un savoir riche et varié. Partout en France, leur formation a occupé administrateurs et médecins, faisant naître des dizaines d'écoles départementales, dont le dynamisme n'a souvent eu que peu à envier à l'école de l'Hospice de la Maternité de Paris.
Du cours hospitalier à la véritable école-maternité, les institutions de formation ont accueilli en un siècle des dizaines de milliers de jeunes femmes qui, leur diplôme en main, se sont faites dans les campagnes les "institutrices du système de santé" français. Lettrées, compétentes et respectées, les sages-femmes ont ainsi fait bénéficier leurs patientes d'une qualité de soins acquise aux meilleures sources du savoir obstétrical.
Légitimées par leur formation et le monopole que l'Etat leur accorde face aux matrones, elles ont mis au monde l'essentiel de la population française, ont vacciné des générations de nouveau-nés et se sont faites les chantres de l'hygiène pasteurienne dès ses débuts. L'histoire de l'émergence de ce corps professionnel, né d'une volonté politique et du consentement des accoucheuses, est riche d'enseignements pour les enjeux contemporains de la naissance et de ses acteurs.