L'aube au printemps. Livre d'estampes

Par : André Geymond

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  • Nombre de pages139
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.116 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-8097-0338-2
  • EAN9782809703382
  • Date de parution20/03/2012
  • CollectionPicquier poche
  • ÉditeurPhilippe Picquier

Résumé

Ce livre appartient à la catégorie des ouvrages que l'on désigne sous le nom de manuels de l'oreiller ou, encore, d'images de printemps. Ces volumes veulent introduire le lecteur aux arcanes de l'amour physique en enseignant par le texte et l'image. L'Aube au printemps prend comme référence les Notes de chevet de Sei Shônagon, une dame de cour du XIe siècle, en s'appliquant à les détourner.
Sei tentait, à travers des énumérations, de faire jaillir la poésie du monde : "Choses qui réjouissent le cœur", "Choses qui doivent être courtes", etc. L'auteur anonyme de L'Aube au printemps applique ce modèle au jeu des corps dans l'amour : "Choses dont c'est le plaisir qu'elles soient de bonne taille", "Choses passées dont on se dit : c'était si bon !". Son dessein est manifestement de mettre en dérision l'oeuvre qu'il parodie.
Mais, à le lire, on découvrira que le schéma imposé par Sei Shônagon fonctionne aussi, et très bien, pour les effrois du coeur quand la passion s'empare des corps.
Ce livre appartient à la catégorie des ouvrages que l'on désigne sous le nom de manuels de l'oreiller ou, encore, d'images de printemps. Ces volumes veulent introduire le lecteur aux arcanes de l'amour physique en enseignant par le texte et l'image. L'Aube au printemps prend comme référence les Notes de chevet de Sei Shônagon, une dame de cour du XIe siècle, en s'appliquant à les détourner.
Sei tentait, à travers des énumérations, de faire jaillir la poésie du monde : "Choses qui réjouissent le cœur", "Choses qui doivent être courtes", etc. L'auteur anonyme de L'Aube au printemps applique ce modèle au jeu des corps dans l'amour : "Choses dont c'est le plaisir qu'elles soient de bonne taille", "Choses passées dont on se dit : c'était si bon !". Son dessein est manifestement de mettre en dérision l'oeuvre qu'il parodie.
Mais, à le lire, on découvrira que le schéma imposé par Sei Shônagon fonctionne aussi, et très bien, pour les effrois du coeur quand la passion s'empare des corps.