L'Art du commensal. Boire dans la culture arabe classique

Par : Mahmud B. ibn al-Husayn Kushajim

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  • Nombre de pages89
  • PrésentationBroché
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-7427-8282-6
  • EAN9782742782826
  • Date de parution08/04/2009
  • CollectionLa bibliothèque arabe
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurSiham Bouhlal
  • PréfacierAndré Miquel

Résumé

L'Art du commensal traite des règles que doit observer le commensal, le compagnon de table (nadîm). Au Xe siècle, à l'époque de l'auteur, la munâdama était un véritable métier exigeant un savoir-faire transmis de père en fils. Celui qui l'exerçait rivalisait avec d'autres figures majeures de la cour : poètes, musiciens, astrologues, chanteuses, secrétaires... Comme eux, il n'était pas forcément de noble extraction. Seuls son talent et ses capacités intellectuelles, sa connaissance du Coran, de la poésie, de la musique, du chant, du jeu d'échecs, de la jurisprudence déterminaient son statut et pouvaient lui valoir les plus hauts rangs. Cependant, un choix minutieux s'imposait, car le commensal représentait une sorte de "reflet" de son maître, un confident du calife qui entendait et voyait ce que le vizir lui-même ne devait pas entendre ni voir. Il jouissait de ce fait d'une certaine liberté d'expression, mais il avait intérêt à rester discret. Il était celui qui savait tout mais n'exerçait aucun pouvoir.
L'Art du commensal traite des règles que doit observer le commensal, le compagnon de table (nadîm). Au Xe siècle, à l'époque de l'auteur, la munâdama était un véritable métier exigeant un savoir-faire transmis de père en fils. Celui qui l'exerçait rivalisait avec d'autres figures majeures de la cour : poètes, musiciens, astrologues, chanteuses, secrétaires... Comme eux, il n'était pas forcément de noble extraction. Seuls son talent et ses capacités intellectuelles, sa connaissance du Coran, de la poésie, de la musique, du chant, du jeu d'échecs, de la jurisprudence déterminaient son statut et pouvaient lui valoir les plus hauts rangs. Cependant, un choix minutieux s'imposait, car le commensal représentait une sorte de "reflet" de son maître, un confident du calife qui entendait et voyait ce que le vizir lui-même ne devait pas entendre ni voir. Il jouissait de ce fait d'une certaine liberté d'expression, mais il avait intérêt à rester discret. Il était celui qui savait tout mais n'exerçait aucun pouvoir.