Jupiter

Par : Thomas Jonigk

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  • Nombre de pages136
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-86432-417-2
  • EAN9782864324171
  • Date de parution02/09/2004
  • CollectionDer Doppelgänger
  • ÉditeurVerdier éditions
  • TraducteurGeorges-Arthur Goldschmidt

Résumé

Jupiter est l'un des romans les plus troublants et les plus violents de la littérature allemande de ces dernières années. Troublant, parce qu'il s'agit moins ici d'homosexualité que de folie, et violent, moins par les scènes de masochisme que par le dédoublement constant du narrateur, devenu à la fois son propre bourreau et l'observateur implacable de ses dérives. Martin, jeune homosexuel au chômage, rencontre un jour, dans un bar sordide, un homme qui le recueille, avec lequel il vit quelque temps, dont il tient la droguerie et promène les chiens monstrueux. Mais il s'avère assez vite que cet homme, Jürgen, a commis des actes de pédophilie sur sa propre fille, et que Martin ne l'a suivi et aimé que parce qu'il a lui-même été abusé, enfant, par son propre père. L'impossibilité de sortir du cercle infernal engendré par la relation au père apparaît dans la clôture vertigineuse du texte, dont les dernières phrases sont aussi les premières : l'arrestation du coupable ne répare rien. Écrit dans une langue dont l'étrangeté calculée intègre pour les détruire tous les clichés répandus par la presse et la publicité, Jupiter est aussi, il faut le dire, un roman dont certains passages sont d'une extrême drôlerie : satire féroce d'un monde falsifié où la réduction de l'être humain à l'objet répond à une logique économique omniprésente, où le langage commercial fait appel au vocabulaire des sentiments, où tout discours contestataire dégénère en slogans creux.
Jupiter est l'un des romans les plus troublants et les plus violents de la littérature allemande de ces dernières années. Troublant, parce qu'il s'agit moins ici d'homosexualité que de folie, et violent, moins par les scènes de masochisme que par le dédoublement constant du narrateur, devenu à la fois son propre bourreau et l'observateur implacable de ses dérives. Martin, jeune homosexuel au chômage, rencontre un jour, dans un bar sordide, un homme qui le recueille, avec lequel il vit quelque temps, dont il tient la droguerie et promène les chiens monstrueux. Mais il s'avère assez vite que cet homme, Jürgen, a commis des actes de pédophilie sur sa propre fille, et que Martin ne l'a suivi et aimé que parce qu'il a lui-même été abusé, enfant, par son propre père. L'impossibilité de sortir du cercle infernal engendré par la relation au père apparaît dans la clôture vertigineuse du texte, dont les dernières phrases sont aussi les premières : l'arrestation du coupable ne répare rien. Écrit dans une langue dont l'étrangeté calculée intègre pour les détruire tous les clichés répandus par la presse et la publicité, Jupiter est aussi, il faut le dire, un roman dont certains passages sont d'une extrême drôlerie : satire féroce d'un monde falsifié où la réduction de l'être humain à l'objet répond à une logique économique omniprésente, où le langage commercial fait appel au vocabulaire des sentiments, où tout discours contestataire dégénère en slogans creux.
Quarante jours
Thomas Jonigk
Grand Format
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Thomas Jonigk
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