Journal d'une grosse qui réfléchit

Par : Françoise Leclère
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  • Nombre de pages94
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions12,0 cm × 19,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-9511742-5-2
  • EAN9782951174252
  • Date de parution01/03/2011
  • ÉditeurMaronie (La)

Résumé

Ce matin, Je me suis réveillée avec une idée lumineuse : j'ai décidé d'être mince. Mais épargnez-moi votre approbation, je n'ai pas dit que j'allais me mettre au régime...(..,). Pourtant, j'ai décidé d'être mince. L'idée me taraudait depuis quelques jours. A cause de l'été, probablement, toutes (ou presque) mes amies y allaient de leurs refrains... Culpabilisation, mauvaise humeur, autoflagellation, angoisse...
Il leur fallait absolument perdre du poids... "Je ne me supporte plus ! Non mais tu as vu ça ? Je suis grosse !". Oui, j'ai vu. Tu fais, vous faites à peu près le poids que je faisais à 14 ou 16 ans, (selon votre gabarit). Vous n'êtes pas grosses. Pourtant vous en êtes convaincues. J'en ai tiré la conclusion logique qui s'imposait : la grosseur est une vue de l'esprit. S'il suffit de croire qu'on est grosse pour avoir besoin de maigrir, il semble logique qu'il suffit de croire qu'on est mince pour ne pas en avoir besoin.
J'ai donc décidé que j'étais mince. Je suis mince. A partir d'aujourd'hui, vous voudrez bien me considérer comme mince. Et personne ne pourra me convaincre du contraire.
Ce matin, Je me suis réveillée avec une idée lumineuse : j'ai décidé d'être mince. Mais épargnez-moi votre approbation, je n'ai pas dit que j'allais me mettre au régime...(..,). Pourtant, j'ai décidé d'être mince. L'idée me taraudait depuis quelques jours. A cause de l'été, probablement, toutes (ou presque) mes amies y allaient de leurs refrains... Culpabilisation, mauvaise humeur, autoflagellation, angoisse...
Il leur fallait absolument perdre du poids... "Je ne me supporte plus ! Non mais tu as vu ça ? Je suis grosse !". Oui, j'ai vu. Tu fais, vous faites à peu près le poids que je faisais à 14 ou 16 ans, (selon votre gabarit). Vous n'êtes pas grosses. Pourtant vous en êtes convaincues. J'en ai tiré la conclusion logique qui s'imposait : la grosseur est une vue de l'esprit. S'il suffit de croire qu'on est grosse pour avoir besoin de maigrir, il semble logique qu'il suffit de croire qu'on est mince pour ne pas en avoir besoin.
J'ai donc décidé que j'étais mince. Je suis mince. A partir d'aujourd'hui, vous voudrez bien me considérer comme mince. Et personne ne pourra me convaincre du contraire.