Journal d'un négrier au XVIIIe siècle. Nouvelle relation de quelques endroits de Guinée et du commerce d'esclaves qu'on y fait (1704-1734)

Par : William Snelgrave

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  • Nombre de pages254
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-07-078215-4
  • EAN9782070782154
  • Date de parution13/03/2008
  • CollectionTémoins
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurA. Fr. D. de Coulange

Résumé

Publié en 1734 en Angleterre et aussitôt traduit en français l'année suivante, ce récit original d'un capitaine négrier anglais, retrouvé dans la bibliothèque de Tocqueville par Pierre Gibert, un des éditeurs de sa correspondance, apporte une information de première main sur la traite des Noirs entre la côte de Guinée et les Antilles. S'il est rédigé avec un talent de narrateur plutôt inhabituel qui conjugue de véritables qualités d'historien, d'observateur, d'ethnologue avant la lettre avec celles de conteur d'aventures, il s'affiche clairement au service d'une thèse : la légitimation de l'esclavage. Mais en témoignant de la sorte de ces pratiques commerciales, maritimes et politiques de grande envergure, il révèle à son corps défendant le malaise qu'il éprouve comme il démontre la pertinence des objections qui lui sont faites. De ce singulier plaidoyer qui se détache de la production, d'ailleurs assez rare, des journaux de bord de marchands d'esclaves, Pierre Gibert présente, dans une introduction éclairante, l'indispensable édition critique.
Publié en 1734 en Angleterre et aussitôt traduit en français l'année suivante, ce récit original d'un capitaine négrier anglais, retrouvé dans la bibliothèque de Tocqueville par Pierre Gibert, un des éditeurs de sa correspondance, apporte une information de première main sur la traite des Noirs entre la côte de Guinée et les Antilles. S'il est rédigé avec un talent de narrateur plutôt inhabituel qui conjugue de véritables qualités d'historien, d'observateur, d'ethnologue avant la lettre avec celles de conteur d'aventures, il s'affiche clairement au service d'une thèse : la légitimation de l'esclavage. Mais en témoignant de la sorte de ces pratiques commerciales, maritimes et politiques de grande envergure, il révèle à son corps défendant le malaise qu'il éprouve comme il démontre la pertinence des objections qui lui sont faites. De ce singulier plaidoyer qui se détache de la production, d'ailleurs assez rare, des journaux de bord de marchands d'esclaves, Pierre Gibert présente, dans une introduction éclairante, l'indispensable édition critique.