Histoire des républiques italiennes au Moyen Age

Par : Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi

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  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • Poids0.216 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84909-760-1
  • EAN9782849097601
  • Date de parution01/01/2012
  • CollectionHistoriographie
  • ÉditeurPaléo

Résumé

L'une des plus importantes conclusions que l'on puisse tirer de l'étude de l'histoire, c'est que le gouvernement est la cause la plus efficace du caractère des peuples ; que les vertus ou les vices des nations, leur énergie ou leur mollesse, leurs talents, leurs lumières ou leur ignorance, ne sont presque jamais les effets du climat, les attributs d'une race particulière, mais l'ouvrage des lois ; que tout fut donné à tous par la nature, tandis que le gouvernement conserve ou anéantit dans les hommes qui lui sont soumis, les qualités qui formaient d'abord l'héritage de l'espèce humaine.
Aucune histoire ne met cette vérité sous un jour plus éclatant que celle d'Italie. La nature est restée la même pour les Italiens de tous les âges le gouvernement seul a changé : ses révolutions ont toujours précédé ou accompagné l'altération du caractère national. Jamais les causes n'ont été liées aux effets d'une manière plus évidente.
L'une des plus importantes conclusions que l'on puisse tirer de l'étude de l'histoire, c'est que le gouvernement est la cause la plus efficace du caractère des peuples ; que les vertus ou les vices des nations, leur énergie ou leur mollesse, leurs talents, leurs lumières ou leur ignorance, ne sont presque jamais les effets du climat, les attributs d'une race particulière, mais l'ouvrage des lois ; que tout fut donné à tous par la nature, tandis que le gouvernement conserve ou anéantit dans les hommes qui lui sont soumis, les qualités qui formaient d'abord l'héritage de l'espèce humaine.
Aucune histoire ne met cette vérité sous un jour plus éclatant que celle d'Italie. La nature est restée la même pour les Italiens de tous les âges le gouvernement seul a changé : ses révolutions ont toujours précédé ou accompagné l'altération du caractère national. Jamais les causes n'ont été liées aux effets d'une manière plus évidente.