Hattîn 1187. La chute du premier royaume latin de Jérusalem

Par : Yann Kervran

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  • Nombre de pages50
  • PrésentationBroché
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions20,0 cm × 24,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-35250-120-6
  • EAN9782352501206
  • Date de parution24/01/2013
  • CollectionDes batailles et des hommes
  • ÉditeurHistoire et Collections
  • CartographeAntonin Collet
  • IllustrateurPierre Joux

Résumé

L'histoire des établissements latins est généralement présentée comme ayant connu deux périodes, séparées par la perte de Jérusalem au profit de Saladin suite à la bataille de Hattîn. C'est dû à la dislocation de toutes les structures étatiques du royaume de Jérusalem, à la fois par sa destruction physique par les armées de Saladin, mais aussi par les affrontements entre les survivants et les renforts arrivés après ce revers.
Mais ce premier épisode n'est pas, lui non plus, d'un seul tenant. Après les conquêtes, laborieuses et étalées dans le temps, de la première moitié du XIIe siècle, le pouvoir latin a eu du mal à résister au rassemblement progressif de la puissance musulmane qui s'opposait à lui. La défaite de Hattîn pour la couronne chrétienne ne fut que l'aboutissement logique d'un échec sur le long terme des stratégies de développement franques.
Saladin eut le génie de saisir toutes les opportunités qui s'offraient à lui pour s'emparer des territoires, mais c'était aussi le résultat d'un lent processus. Les querelles internes et les luttes d'influence incessantes qui secouaient le royaume pouvaient être endiguées quand le pouvoir royal était fort ou l'adversaire divisé. Mais lorsque ces deux conditions n'étaient plus réunies, ce qui s'opéra peu à peu à partir de la disparition du comté d'Edesse et la mort du roi Amaury, les Latins n'avaient plus les capacités de se développer, voire de se maintenir, dans les régions moyen-orientales.
L'histoire des établissements latins est généralement présentée comme ayant connu deux périodes, séparées par la perte de Jérusalem au profit de Saladin suite à la bataille de Hattîn. C'est dû à la dislocation de toutes les structures étatiques du royaume de Jérusalem, à la fois par sa destruction physique par les armées de Saladin, mais aussi par les affrontements entre les survivants et les renforts arrivés après ce revers.
Mais ce premier épisode n'est pas, lui non plus, d'un seul tenant. Après les conquêtes, laborieuses et étalées dans le temps, de la première moitié du XIIe siècle, le pouvoir latin a eu du mal à résister au rassemblement progressif de la puissance musulmane qui s'opposait à lui. La défaite de Hattîn pour la couronne chrétienne ne fut que l'aboutissement logique d'un échec sur le long terme des stratégies de développement franques.
Saladin eut le génie de saisir toutes les opportunités qui s'offraient à lui pour s'emparer des territoires, mais c'était aussi le résultat d'un lent processus. Les querelles internes et les luttes d'influence incessantes qui secouaient le royaume pouvaient être endiguées quand le pouvoir royal était fort ou l'adversaire divisé. Mais lorsque ces deux conditions n'étaient plus réunies, ce qui s'opéra peu à peu à partir de la disparition du comté d'Edesse et la mort du roi Amaury, les Latins n'avaient plus les capacités de se développer, voire de se maintenir, dans les régions moyen-orientales.
Vikings
Jérémy Dardenne, Yann Kervran
20,00 €