Gui de Chauliac et sa grande chirurgie

Par : Béatrice Bakhouche, Evelyne Berriot-Salvadore, Daniel Le Blévec
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  • Nombre de pages254
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.575 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,1 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-503-60286-8
  • EAN9782503602868
  • Date de parution01/01/2023
  • CollectionDe diversis artibus
  • ÉditeurBrepols

Résumé

La Chirurgie Magna dont Gui de Chauliac, médecin des papes, achève la rédaction en 1363 occupe une place singulière dans l'histoire de la chirurgie et plus largement dans l'histoire des idées, en portant témoignage de ce que l'on a nommé le "premier humanisme". Les études rassemblées dans ce volume situent d'abord l'ouvre en un temps, celui du grand essor des universités médiévales, et en un lieu, Montpellier à la fin du Moyen Age.
Le contexte scientifique dans lequel a pu s'élaborer cette somme méthodique de théories et de pratiques chirurgicales est approché par l'analyse des sources antiques ou arabes, et aussi par les divergences qu'exprime Gui avec ses prédécesseurs immédiats. La transmission de l'oeuvre sous toutes ses formes, éditions savantes et abrégés pour les barbiers-chirurgiens, est mise en lumière. Après la première édition en français, en 1478, les maures ou docteurs de Montpellier, Symphorien Champier, Laurent Joubert, François Ranchin, s'illustrent en divulguant les apports de la Grande Chirurgie.
Ils revisitent un maître qui incarne l'"identité montpelliéraine" et qui pose les grandes questions du statut de la chirurgie, dans son rapport aux autorités, comme dans son problématique équilibre entre science et art.
La Chirurgie Magna dont Gui de Chauliac, médecin des papes, achève la rédaction en 1363 occupe une place singulière dans l'histoire de la chirurgie et plus largement dans l'histoire des idées, en portant témoignage de ce que l'on a nommé le "premier humanisme". Les études rassemblées dans ce volume situent d'abord l'ouvre en un temps, celui du grand essor des universités médiévales, et en un lieu, Montpellier à la fin du Moyen Age.
Le contexte scientifique dans lequel a pu s'élaborer cette somme méthodique de théories et de pratiques chirurgicales est approché par l'analyse des sources antiques ou arabes, et aussi par les divergences qu'exprime Gui avec ses prédécesseurs immédiats. La transmission de l'oeuvre sous toutes ses formes, éditions savantes et abrégés pour les barbiers-chirurgiens, est mise en lumière. Après la première édition en français, en 1478, les maures ou docteurs de Montpellier, Symphorien Champier, Laurent Joubert, François Ranchin, s'illustrent en divulguant les apports de la Grande Chirurgie.
Ils revisitent un maître qui incarne l'"identité montpelliéraine" et qui pose les grandes questions du statut de la chirurgie, dans son rapport aux autorités, comme dans son problématique équilibre entre science et art.