Genèses antiques et médiévales de la foi
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- Nombre de pages464
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.835 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,5 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-85121-304-4
- EAN9782851213044
- Date de parution24/06/2020
- CollectionEtudes Augustiniennes. Antiqui
- ÉditeurInstitut Etudes Augustiniennes
Résumé
Issu de deux colloques pluridisciplinaires qui se proposaient d'étudier les notions relevant du champ sémantique de la croyance religieuse, ce volume part du constat que ces termes sont le plus souvent équivoques, ce qui pèse encore sur les recherches en sciences sociales. Il fallait rendre à ces concepts leur historicité, et montrer comment la notion de foi se constitue progressivement au cours d'une histoire qui est faite d'allers et retours entre des champs intellectuels hétérogènes (de la logique à la religion, et de l'épistémologie à la politique).
Le platonisme innerve largement les réflexions du christianisme grec et romain, puis médiéval. Il porte une tension entre l'opinion et la certitude supra-rationnelle, qui est exploitée par les penseurs chrétiens, jusqu'aux théologiens scolastiques, pour insister notamment sur la dimension existentielle d'une certitude qui institue un lien privilégié avec le divin. Il s'agit de concilier la dimension communautaire et rituelle de la pratique religieuse et la tension individuelle vers la transcendance, qui est transmise à la modernité et définit encore largement le rapport au religieux dans nos sociétés.
Le platonisme innerve largement les réflexions du christianisme grec et romain, puis médiéval. Il porte une tension entre l'opinion et la certitude supra-rationnelle, qui est exploitée par les penseurs chrétiens, jusqu'aux théologiens scolastiques, pour insister notamment sur la dimension existentielle d'une certitude qui institue un lien privilégié avec le divin. Il s'agit de concilier la dimension communautaire et rituelle de la pratique religieuse et la tension individuelle vers la transcendance, qui est transmise à la modernité et définit encore largement le rapport au religieux dans nos sociétés.
Issu de deux colloques pluridisciplinaires qui se proposaient d'étudier les notions relevant du champ sémantique de la croyance religieuse, ce volume part du constat que ces termes sont le plus souvent équivoques, ce qui pèse encore sur les recherches en sciences sociales. Il fallait rendre à ces concepts leur historicité, et montrer comment la notion de foi se constitue progressivement au cours d'une histoire qui est faite d'allers et retours entre des champs intellectuels hétérogènes (de la logique à la religion, et de l'épistémologie à la politique).
Le platonisme innerve largement les réflexions du christianisme grec et romain, puis médiéval. Il porte une tension entre l'opinion et la certitude supra-rationnelle, qui est exploitée par les penseurs chrétiens, jusqu'aux théologiens scolastiques, pour insister notamment sur la dimension existentielle d'une certitude qui institue un lien privilégié avec le divin. Il s'agit de concilier la dimension communautaire et rituelle de la pratique religieuse et la tension individuelle vers la transcendance, qui est transmise à la modernité et définit encore largement le rapport au religieux dans nos sociétés.
Le platonisme innerve largement les réflexions du christianisme grec et romain, puis médiéval. Il porte une tension entre l'opinion et la certitude supra-rationnelle, qui est exploitée par les penseurs chrétiens, jusqu'aux théologiens scolastiques, pour insister notamment sur la dimension existentielle d'une certitude qui institue un lien privilégié avec le divin. Il s'agit de concilier la dimension communautaire et rituelle de la pratique religieuse et la tension individuelle vers la transcendance, qui est transmise à la modernité et définit encore largement le rapport au religieux dans nos sociétés.