Fêtes galantes ; Romances sans paroles. Précédé de Poèmes saturniens

Par : Paul Verlaine

Formats :

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 27 juin et le 1 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages190
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions10,5 cm × 17,6 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-07-032053-0
  • EAN9782070320530
  • Date de parution05/03/2007
  • CollectionPoésie
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Toute voix neuve éclate dans un temps gouverné par des modes de penser et de sentir, par des habitudes, par des formes elles-mêmes tyrannisées par une idéologie, et elle est condamnée à être en effet "inouïe" : dans ce sens, il est significatif, non pas peut-être que tous les grands recueils de Verlaine, y compris, en 1885, Jadis et Naguère, aient été publiés à compte d'auteur, mais que tous, malgré quelques articles, et les plus amicaux ne sont pas les moins aveugles, soient passés, sans exception, inaperçus : artistes, critiques, "juges attitrés", tous adonnés aux "jeux anciens" ; la "modernité", c'est du côté du Parnasse qu'elle se cherche, ou dans le réalisme de Coppée, de Mérat (auquel il est vrai que Verlaine se montrera lui-même très attentif, mais c'est pour aussitôt, dans les Paysages belges, dans les pièces des Fêtes galantes où se laissent reconnaître ses motifs, l'entraîner dans une autre aventure) : qui eût pu, dans cette voix "en allée", secrète et vertigineuse, la reconnaître, et avec elle, imperceptiblement et pour jamais, c'étaient les formes mêmes qui bougeaient.
Si, Mallarmé, reconnaissant dès les Poèmes saturniens l'effort conscient de Verlaine "vers la sensation rendue" (et c'est déjà, par places, cette "traduction immédiate du senti" qu'exigera un jour Rimbaud), le rejet des "favorites usées", la naissance d'"un métal vierge et neuf" ; Rimbaud, lecteur, dès leur parution, des Fêtes galantes et, dans la lettre fameuse à Paul Demeny du 15 mai 1871, tenant Verlaine, avec Baudelaire, pour un "vrai poète", pour un "voyant".
C'est-à-dire, essentiellement, le texte est là ("Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles"), pour ce créateur d'une autre langue poétique, que Baudelaire, à ses yeux, n'a pas été ("la forme si vantée en lui est mesquine") et que Verlaine lui-même, un jour, très tôt, ne saura plus ou n'osera plus être. " Jacques Borel.
"Toute voix neuve éclate dans un temps gouverné par des modes de penser et de sentir, par des habitudes, par des formes elles-mêmes tyrannisées par une idéologie, et elle est condamnée à être en effet "inouïe" : dans ce sens, il est significatif, non pas peut-être que tous les grands recueils de Verlaine, y compris, en 1885, Jadis et Naguère, aient été publiés à compte d'auteur, mais que tous, malgré quelques articles, et les plus amicaux ne sont pas les moins aveugles, soient passés, sans exception, inaperçus : artistes, critiques, "juges attitrés", tous adonnés aux "jeux anciens" ; la "modernité", c'est du côté du Parnasse qu'elle se cherche, ou dans le réalisme de Coppée, de Mérat (auquel il est vrai que Verlaine se montrera lui-même très attentif, mais c'est pour aussitôt, dans les Paysages belges, dans les pièces des Fêtes galantes où se laissent reconnaître ses motifs, l'entraîner dans une autre aventure) : qui eût pu, dans cette voix "en allée", secrète et vertigineuse, la reconnaître, et avec elle, imperceptiblement et pour jamais, c'étaient les formes mêmes qui bougeaient.
Si, Mallarmé, reconnaissant dès les Poèmes saturniens l'effort conscient de Verlaine "vers la sensation rendue" (et c'est déjà, par places, cette "traduction immédiate du senti" qu'exigera un jour Rimbaud), le rejet des "favorites usées", la naissance d'"un métal vierge et neuf" ; Rimbaud, lecteur, dès leur parution, des Fêtes galantes et, dans la lettre fameuse à Paul Demeny du 15 mai 1871, tenant Verlaine, avec Baudelaire, pour un "vrai poète", pour un "voyant".
C'est-à-dire, essentiellement, le texte est là ("Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles"), pour ce créateur d'une autre langue poétique, que Baudelaire, à ses yeux, n'a pas été ("la forme si vantée en lui est mesquine") et que Verlaine lui-même, un jour, très tôt, ne saura plus ou n'osera plus être. " Jacques Borel.
Paul Verlaine
Né à Metz en 1844, Paul Verlaine arrive à Paris en 1851. Employé dans les assurances puis à l'Hôtel de Ville, il fait la rencontre de Coppée, Heredia et enfin de Rimbaud en 1871. Ils voyagent ensemble en Belgique et en Angleterre. Élu «Prince des poètes» à la mort de Leconte de Lisle en 1894, il meurt à Paris en 1896.
Poèmes saturniens
3.9/5
Paul Verlaine
E-book
2,49 €
30 poèmes pour dire l'amour
Florence Cognard
E-book
2,49 €
Romances sans paroles
4.7/5
Paul Verlaine
E-book
4,49 €