Faut-il prédire les maladies ?. Enjeux philosophiques et éthiques de la médecine prédictive

Par : Catherine Dekeuwer
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 1 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et sera expédié 6 à 12 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages146
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.243 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-36441-464-8
  • EAN9782364414648
  • Date de parution18/01/2023
  • CollectionPhilosophie de terrain
  • ÉditeurEU de Dijon

Résumé

Faut-il savoir que nous serons inéluctablement un jour malade ? Cet ouvrage dresse un état des lieux des pratiques qui relèvent de la prédiction de risques de maladies à partir de tests génétiques. Il en explicite les implications éthiques et la force qu'y prend la valorisation d'une prise de responsabilité individuelle qui impose de savoir pour contrôler sa santé. Il procède à l'examen critique de l'opposition du devoir de savoir et du droit de ne pas savoir telle qu'elle est développée en bioéthique.
A la question de savoir quel choix doit faire un sujet moral autonome vis-à-vis de la connaissance de ses risques génétiques, il répond que la question éthique est plutôt de savoir comment il peut se débrouiller pour faire face, dans un contexte d'incertitude, à une information qui engage un destin familial et se présente comme une menace vitale. Prendre ses responsabilités paraît dès lors consister moins dans un contrôle de soi que dans un travail pour faire face où se joue jusqu'à la constitution de soi comme agent moral.
Faut-il savoir que nous serons inéluctablement un jour malade ? Cet ouvrage dresse un état des lieux des pratiques qui relèvent de la prédiction de risques de maladies à partir de tests génétiques. Il en explicite les implications éthiques et la force qu'y prend la valorisation d'une prise de responsabilité individuelle qui impose de savoir pour contrôler sa santé. Il procède à l'examen critique de l'opposition du devoir de savoir et du droit de ne pas savoir telle qu'elle est développée en bioéthique.
A la question de savoir quel choix doit faire un sujet moral autonome vis-à-vis de la connaissance de ses risques génétiques, il répond que la question éthique est plutôt de savoir comment il peut se débrouiller pour faire face, dans un contexte d'incertitude, à une information qui engage un destin familial et se présente comme une menace vitale. Prendre ses responsabilités paraît dès lors consister moins dans un contrôle de soi que dans un travail pour faire face où se joue jusqu'à la constitution de soi comme agent moral.