Exploiter les vivants. Une écologie politique du travail
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- Nombre de pages201
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.184 kg
- Dimensions11,6 cm × 17,6 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-35480-272-1
- EAN9782354802721
- Date de parution18/08/2023
- ÉditeurAmsterdam Editions
Résumé
Une synthèse originale qui replace les rapports de domination au coeur de l'écologie politique. Selon une ritournelle de la politique contemporaine, "l'écologie commence à la maison" . Du style de vie à la consommation raisonnée, nous serions, en tant qu'individus, les sujets de la transition environnementale. Voilà comment, d'un même geste, on instaure une gouvernementalité écopolitique et l'on masque les rapports de pouvoir qui structurent le désastre environnemental.
Les pauvres, récalcitrants à la transition, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, le pouvoir matériel de changer de vie et l'adhésion symbolique à l'écopolitique du capital dessinent une écologie réservée à de riches "terrestres" , citadins éduqués qui continuent à profiter de la socialisation des grandes infrastructures polluantes. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement.
Ce livre affirme à l'inverse que le travail, systématiquement absent des pensées écologistes, se trouve au coeur du désastre. De la plantation coloniale au foyer familial en passant par l'usine de l'ère industrielle, l'écocide est le résultat de différentes formes d'exploitation du travail (salarié, servile, domestique). Exploitation des humains, certes, mais aussi mise au travail généralisée des vivants.
Replacer la production capitaliste et l'exploitation du travail au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains.
Les pauvres, récalcitrants à la transition, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, le pouvoir matériel de changer de vie et l'adhésion symbolique à l'écopolitique du capital dessinent une écologie réservée à de riches "terrestres" , citadins éduqués qui continuent à profiter de la socialisation des grandes infrastructures polluantes. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement.
Ce livre affirme à l'inverse que le travail, systématiquement absent des pensées écologistes, se trouve au coeur du désastre. De la plantation coloniale au foyer familial en passant par l'usine de l'ère industrielle, l'écocide est le résultat de différentes formes d'exploitation du travail (salarié, servile, domestique). Exploitation des humains, certes, mais aussi mise au travail généralisée des vivants.
Replacer la production capitaliste et l'exploitation du travail au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains.
Une synthèse originale qui replace les rapports de domination au coeur de l'écologie politique. Selon une ritournelle de la politique contemporaine, "l'écologie commence à la maison" . Du style de vie à la consommation raisonnée, nous serions, en tant qu'individus, les sujets de la transition environnementale. Voilà comment, d'un même geste, on instaure une gouvernementalité écopolitique et l'on masque les rapports de pouvoir qui structurent le désastre environnemental.
Les pauvres, récalcitrants à la transition, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, le pouvoir matériel de changer de vie et l'adhésion symbolique à l'écopolitique du capital dessinent une écologie réservée à de riches "terrestres" , citadins éduqués qui continuent à profiter de la socialisation des grandes infrastructures polluantes. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement.
Ce livre affirme à l'inverse que le travail, systématiquement absent des pensées écologistes, se trouve au coeur du désastre. De la plantation coloniale au foyer familial en passant par l'usine de l'ère industrielle, l'écocide est le résultat de différentes formes d'exploitation du travail (salarié, servile, domestique). Exploitation des humains, certes, mais aussi mise au travail généralisée des vivants.
Replacer la production capitaliste et l'exploitation du travail au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains.
Les pauvres, récalcitrants à la transition, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, le pouvoir matériel de changer de vie et l'adhésion symbolique à l'écopolitique du capital dessinent une écologie réservée à de riches "terrestres" , citadins éduqués qui continuent à profiter de la socialisation des grandes infrastructures polluantes. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement.
Ce livre affirme à l'inverse que le travail, systématiquement absent des pensées écologistes, se trouve au coeur du désastre. De la plantation coloniale au foyer familial en passant par l'usine de l'ère industrielle, l'écocide est le résultat de différentes formes d'exploitation du travail (salarié, servile, domestique). Exploitation des humains, certes, mais aussi mise au travail généralisée des vivants.
Replacer la production capitaliste et l'exploitation du travail au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains.