Eurêka. Souvenirs & journal (1894-1901)
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 12 août et le 21 aoûtCet article doit être commandé chez un fournisseur. Votre colis vous sera expédié 8 à 17 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 12 août et le 21 août
- Nombre de pages256
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.8 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-86742-305-5
- EAN9782867423055
- Date de parution18/10/2021
- ÉditeurEditions des Cendres
- Directeur de publicationMarianne Mathieu
- Directeur de publicationClaire Gooden
- PréfacierErik Desmazières
Résumé
"La première fois que je l'ai vu (autrement qu'à travers son nom, je l'ai deviné, je le lui ai écrit l'autre semaine). C'était un jour de natures superbes mais de terrible tristesse : le jour de l'enterrement de Monsieur Mallarmé - nous sortions désolées de la petite église de Samoreau et j'ai rencontré des yeux plus désolés encore, les yeux de Valéry. L'air ou la forêt m'a apporté son nom. Je l'ai répété tout haut et Julie m'a répondu : "Oui, c'est lui." (...) Je sentais revivre pour nous un peu de Monsieur Mallarmé, en nous, nos mères.
Et le rapport délicieux, par eux tous légué, s'établissait, transformation du temps, de leurs âmes en les nôtres. Durant ces heures aussi, je me suis éveillée, je me suis reconnue, et je me suis connue comme devant lui être. J'ai tant senti la force de la destinée."
Et le rapport délicieux, par eux tous légué, s'établissait, transformation du temps, de leurs âmes en les nôtres. Durant ces heures aussi, je me suis éveillée, je me suis reconnue, et je me suis connue comme devant lui être. J'ai tant senti la force de la destinée."
"La première fois que je l'ai vu (autrement qu'à travers son nom, je l'ai deviné, je le lui ai écrit l'autre semaine). C'était un jour de natures superbes mais de terrible tristesse : le jour de l'enterrement de Monsieur Mallarmé - nous sortions désolées de la petite église de Samoreau et j'ai rencontré des yeux plus désolés encore, les yeux de Valéry. L'air ou la forêt m'a apporté son nom. Je l'ai répété tout haut et Julie m'a répondu : "Oui, c'est lui." (...) Je sentais revivre pour nous un peu de Monsieur Mallarmé, en nous, nos mères.
Et le rapport délicieux, par eux tous légué, s'établissait, transformation du temps, de leurs âmes en les nôtres. Durant ces heures aussi, je me suis éveillée, je me suis reconnue, et je me suis connue comme devant lui être. J'ai tant senti la force de la destinée."
Et le rapport délicieux, par eux tous légué, s'établissait, transformation du temps, de leurs âmes en les nôtres. Durant ces heures aussi, je me suis éveillée, je me suis reconnue, et je me suis connue comme devant lui être. J'ai tant senti la force de la destinée."