Etre ingénieur au Maroc. Diplômes et pouvoir

Par : Grazia Scarfo Ghellab
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  • Nombre de pages267
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-38409-071-6
  • EAN9782384090716
  • Date de parution14/12/2023
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Nombreux sont les ingénieurs qui ont occupé ou occupent au Maroc des postes de pouvoir. Et cela dès les premières années de l'indépendance acquises vis-à-vis de la France en 1956 et jusqu'aujourd'hui. Le titre d'ingénieur permettait-il par le passé l'accès aux élites dirigeantes du Maroc ? Le permet-il encore de nos jours ? Les réponses à ces questions ont nécessité l'analyse d'un corpus de plus d'une centaine d'entretiens biographiques auprès d'ingénieurs marocains nés entre 1920 et 1980, diplômés des écoles d'ingénieurs marocaines, françaises ou soviétiques.
Cet ouvrage, traversant les derniers 70 ans de l'histoire du Maroc, montre comment ce diplôme d'ingénieur a constitué un atout important pour franchir le seuil du marché de l'emploi au Maroc et y réaliser de belles carrières. En allant plus loin, il analyse dans quelle mesure ces diplômes ont permis, ou pas, d'accéder à des postes de pouvoirs pour y pénétrer l'élite dirigeante. Cela s'explique-t-il par des raisons attendues telles que le contexte historique de l'époque pour accompagner la construction du pays au lendemain de son indépendance, ou s'agit-il d'une reproduction des élites telles que souvent observées par ailleurs ? Ou peut-être au contraire, découvrira-t-on dans cet ouvrage, des raisons inhabituelles bousculant la stratification sociale marocaine et où le diplôme d'ingénieur a joué un rôle clé, à côté d'autres facteurs, mais alors lesquels ? Une lecture sociologique, profonde, fine et nuancée propose des réponses à ces questions et les mécanismes sous-jacents qui en sont à l'origine.
Nombreux sont les ingénieurs qui ont occupé ou occupent au Maroc des postes de pouvoir. Et cela dès les premières années de l'indépendance acquises vis-à-vis de la France en 1956 et jusqu'aujourd'hui. Le titre d'ingénieur permettait-il par le passé l'accès aux élites dirigeantes du Maroc ? Le permet-il encore de nos jours ? Les réponses à ces questions ont nécessité l'analyse d'un corpus de plus d'une centaine d'entretiens biographiques auprès d'ingénieurs marocains nés entre 1920 et 1980, diplômés des écoles d'ingénieurs marocaines, françaises ou soviétiques.
Cet ouvrage, traversant les derniers 70 ans de l'histoire du Maroc, montre comment ce diplôme d'ingénieur a constitué un atout important pour franchir le seuil du marché de l'emploi au Maroc et y réaliser de belles carrières. En allant plus loin, il analyse dans quelle mesure ces diplômes ont permis, ou pas, d'accéder à des postes de pouvoirs pour y pénétrer l'élite dirigeante. Cela s'explique-t-il par des raisons attendues telles que le contexte historique de l'époque pour accompagner la construction du pays au lendemain de son indépendance, ou s'agit-il d'une reproduction des élites telles que souvent observées par ailleurs ? Ou peut-être au contraire, découvrira-t-on dans cet ouvrage, des raisons inhabituelles bousculant la stratification sociale marocaine et où le diplôme d'ingénieur a joué un rôle clé, à côté d'autres facteurs, mais alors lesquels ? Une lecture sociologique, profonde, fine et nuancée propose des réponses à ces questions et les mécanismes sous-jacents qui en sont à l'origine.