Enseignes de plomb et autres menues chosettes du Moyen Age

Par : Denis Bruna
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  • Nombre de pages316
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.74 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-86377-208-2
  • EAN9782863772089
  • Date de parution01/01/2006
  • ÉditeurLe Léopard d'or
  • PréfacierMichel Pastoureau

Résumé

Qui n'a pas entendu parler des célèbres "médailles" de plomb que Louis XI portait sur son chapeau ? Ces petits objets qui ont façonné l'image d'un roi pingre et superstitieux sont en fait des enseignes. Louis XI était loin d'être le seul à épingler des enseignes sur l'habit. Du XIIe au XVIe siècle, l'homme médiéval - de l'humble artisan au plus illustre prince - se couvrait de telles chosettes. L'enseigne n'est ni un accessoire servant à fermer des parties distinctes d'un habit, ni une broche décorative ordinaire.
Portée avec fierté, elle est signe d'identité et désigne le pèlerin, le membre d'une maison princière, le partisan d'une faction politique. Elle est aussi un objet de mémoire puisqu'elle est un témoin d'un pèlerinage, d'une fête saisonnière ou d'une participation à un événement patriotique. Outre son rôle de souvenir, l'enseigne - qu'elle soir religieuse ou profane - est surtout réceptacle et diffuseur de merveilleux.
Parce qu'elle portait l'image des reliques ou qu'elle avait touché les reliquaires, l'enseigne de pèlerinage assumait les fonctions originellement dévolues aux restes saints : elle pouvait guérir, ramener à la vie, protéger aussi bien le pèlerin que son entourage. Les enseignes montrant des diables, des sorcières, des créatures hybrides, des légions de phallus et de vulves anthropomorphes pouvaient également être sources de bienfaits.
On reconnaissait à ces étonnantes figures le pouvoir de repousser toutes sortes de maléfices. Ce livre est la première étude générale sur les enseignes de plomb au Moyen Age. Outre les origines, la fabrication, le commerce et la diffusion des enseignes, l'auteur s'attarde à retrouver les fonctions de ces objets longtemps méprisés mais pourtant présents dans tous les groupes de la société médiévale.
Qui n'a pas entendu parler des célèbres "médailles" de plomb que Louis XI portait sur son chapeau ? Ces petits objets qui ont façonné l'image d'un roi pingre et superstitieux sont en fait des enseignes. Louis XI était loin d'être le seul à épingler des enseignes sur l'habit. Du XIIe au XVIe siècle, l'homme médiéval - de l'humble artisan au plus illustre prince - se couvrait de telles chosettes. L'enseigne n'est ni un accessoire servant à fermer des parties distinctes d'un habit, ni une broche décorative ordinaire.
Portée avec fierté, elle est signe d'identité et désigne le pèlerin, le membre d'une maison princière, le partisan d'une faction politique. Elle est aussi un objet de mémoire puisqu'elle est un témoin d'un pèlerinage, d'une fête saisonnière ou d'une participation à un événement patriotique. Outre son rôle de souvenir, l'enseigne - qu'elle soir religieuse ou profane - est surtout réceptacle et diffuseur de merveilleux.
Parce qu'elle portait l'image des reliques ou qu'elle avait touché les reliquaires, l'enseigne de pèlerinage assumait les fonctions originellement dévolues aux restes saints : elle pouvait guérir, ramener à la vie, protéger aussi bien le pèlerin que son entourage. Les enseignes montrant des diables, des sorcières, des créatures hybrides, des légions de phallus et de vulves anthropomorphes pouvaient également être sources de bienfaits.
On reconnaissait à ces étonnantes figures le pouvoir de repousser toutes sortes de maléfices. Ce livre est la première étude générale sur les enseignes de plomb au Moyen Age. Outre les origines, la fabrication, le commerce et la diffusion des enseignes, l'auteur s'attarde à retrouver les fonctions de ces objets longtemps méprisés mais pourtant présents dans tous les groupes de la société médiévale.