Enfants soldats... enfants sorciers ?. Approche anthropologique dans l'Afrique des Grands Lacs

Par : Geneviève N'Koussou

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  • Nombre de pages163
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-343-02392-2
  • EAN9782343023922
  • Date de parution01/01/2014
  • CollectionCultures et médecines
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMichael Singleton

Résumé

Le nombre d'enfants soldats s'élèverait à 300 000 dans le monde, dont un tiers en Afrique. Cet ouvrage complète une vision trop typiquement occidentale du statut de l'enfant et de la psychothérapie pour aider les ex-enfants soldats ou kadogo, maintenant accusés d'être des "enfants sorciers" et souvent malmenés par la société civile. Son approche ethnopsychiatrique se fonde sur une connaissance intime de l'histoire et de la diversité culturelle et linguistique de l'Afrique des Grands Lacs.
En temps ordinaires, le ndoki ou "sorcier" est un membre du lignage maternel ou paternel agissant dans l'invisible pour détruire un membre de sa famille. Dans le cas des enfants ex-soldats, les chefs de guerre ont initié ces jeunes à leur profit selon des rites empruntés à des confréries traditionnelles, mais dont ils ont perverti le sens. L'auteur propose de les appeler ndoki ya moyi ou "sorciers agissant au grand jour" par opposition aux ndoki ya butu, "sorciers agissant dans la nuit".
Son interprétation se fonde sur les témoignages qu'elle a recueillis dans l'Afrique des Grands Lacs et auprès de réfugiés en Europe (Allemagne, Belgique, France, Italie, Pays-Bas et Suisse).
Le nombre d'enfants soldats s'élèverait à 300 000 dans le monde, dont un tiers en Afrique. Cet ouvrage complète une vision trop typiquement occidentale du statut de l'enfant et de la psychothérapie pour aider les ex-enfants soldats ou kadogo, maintenant accusés d'être des "enfants sorciers" et souvent malmenés par la société civile. Son approche ethnopsychiatrique se fonde sur une connaissance intime de l'histoire et de la diversité culturelle et linguistique de l'Afrique des Grands Lacs.
En temps ordinaires, le ndoki ou "sorcier" est un membre du lignage maternel ou paternel agissant dans l'invisible pour détruire un membre de sa famille. Dans le cas des enfants ex-soldats, les chefs de guerre ont initié ces jeunes à leur profit selon des rites empruntés à des confréries traditionnelles, mais dont ils ont perverti le sens. L'auteur propose de les appeler ndoki ya moyi ou "sorciers agissant au grand jour" par opposition aux ndoki ya butu, "sorciers agissant dans la nuit".
Son interprétation se fonde sur les témoignages qu'elle a recueillis dans l'Afrique des Grands Lacs et auprès de réfugiés en Europe (Allemagne, Belgique, France, Italie, Pays-Bas et Suisse).