Du rural à l'environnement. La question de la nature aujourd'hui

Par : Ruralistes Français, Nicole Mathieu, Marcel Jollivet
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  • Nombre de pages352
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.575 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7384-0370-0
  • EAN9782738403704
  • Date de parution01/01/1989
  • CollectionBibliothèque des ruralistes
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Avec les problèmes de l'environnement est revenue la " question de la nature ". Les ruralistes ont toujours eu affaire à elle, ne serait-ce que parce que, dans le sens commun, le rural c'est la nature. Mais traiter des rapports de l'homme à la nature, est-ce la même chose que de traiter d'environnement ? Ce livre tente de répondre à la question. Loin de se laisser déstabiliser par l'envahissement de la notion d'environnement, les ruralistes apportent une clarification.
Trois partenaires s'avèrent indissociablement liés dans les questions " de la nature " et " de l'environnement ", les scientifiques, les acteurs économiques et sociaux, et l'Etat. Mais les recherches balbutient encore. Il ne suffit pas de chercher à connaître la société à travers la multiplicité de ses rapports à la nature, en affirmant que la nature est " en miettes " parce qu'elle est un produit social, qu'elle n'existe pas en dehors de l'homme cela reviendrait, encore, à dire que l'homme s'en est affranchi, que le " milieu naturel " n'a ni existence ni logique propres.
Le concept de nature s'est perdu, au cours des années soixante, dans la division entre " sciences sociales " et " sciences physiques ". A travers l'écologie, la nature des naturalistes a été soumise à l'épreuve de la pluridisciplinarité. L'enjeu est bien maintenant la mobilisation conjointe des sciences sociales et des sciences de la nature, par le recours aux concepts mixtes de ressources, paysages, fertilité, patrimoine, catastrophe, etc.
Il s'agit de replacer la nature dans une théorie de la société.
Avec les problèmes de l'environnement est revenue la " question de la nature ". Les ruralistes ont toujours eu affaire à elle, ne serait-ce que parce que, dans le sens commun, le rural c'est la nature. Mais traiter des rapports de l'homme à la nature, est-ce la même chose que de traiter d'environnement ? Ce livre tente de répondre à la question. Loin de se laisser déstabiliser par l'envahissement de la notion d'environnement, les ruralistes apportent une clarification.
Trois partenaires s'avèrent indissociablement liés dans les questions " de la nature " et " de l'environnement ", les scientifiques, les acteurs économiques et sociaux, et l'Etat. Mais les recherches balbutient encore. Il ne suffit pas de chercher à connaître la société à travers la multiplicité de ses rapports à la nature, en affirmant que la nature est " en miettes " parce qu'elle est un produit social, qu'elle n'existe pas en dehors de l'homme cela reviendrait, encore, à dire que l'homme s'en est affranchi, que le " milieu naturel " n'a ni existence ni logique propres.
Le concept de nature s'est perdu, au cours des années soixante, dans la division entre " sciences sociales " et " sciences physiques ". A travers l'écologie, la nature des naturalistes a été soumise à l'épreuve de la pluridisciplinarité. L'enjeu est bien maintenant la mobilisation conjointe des sciences sociales et des sciences de la nature, par le recours aux concepts mixtes de ressources, paysages, fertilité, patrimoine, catastrophe, etc.
Il s'agit de replacer la nature dans une théorie de la société.