Dialogues En Paradis

Par : Can xue
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages180
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.241 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-07-072378-X
  • EAN9782070723782
  • Date de parution01/01/1992
  • CollectionDu monde entier
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Née à Changsha, dans le Hunan, en 1953, Can Xue (dans l'orthographe pinyin, qui se prononce Ts'an Hsüeh) a vécu dès l'enfance dans le bruit et la fureur des années Mao, dans la misère et la famine provoquées par le Grand Bond en avant, dans la terreur déclenchée par la Grande Révolution culturelle, dans l'angoisse d'une petite fille qui ouvre les yeux sur un univers de mensonge, de folie et de sang.
[...] Quand Ts'an Hsüeh se décide à écrire ce qu'elle voit, ce qu'elle vit, elle le fait d'abord en cachette. Elle ne sera publiée qu'en 1985. Son oeuvre étonne et détonne, et lui interdira d'être véritablement "reconnue". Dans un pays où depuis longtemps la parole parle pour ne rien dire, ces récits, où la vérité quotidienne débouche sur des songes noirs et des visions hallucinées, sont la première apparition d'un écrivain original et puissant dans un désert de ruines qui se repeuple lentement.
Au rang d'écrivains que sa jeunesse désolée a ignorés pour la plupart, entre Swift et Kafka, solitaire et inspirée, Ts'an Hsüeh franchit à chaque page la frontière entre l'horreur de la réalité des jours et les ombres nocturnes du sommeil de la raison.
Née à Changsha, dans le Hunan, en 1953, Can Xue (dans l'orthographe pinyin, qui se prononce Ts'an Hsüeh) a vécu dès l'enfance dans le bruit et la fureur des années Mao, dans la misère et la famine provoquées par le Grand Bond en avant, dans la terreur déclenchée par la Grande Révolution culturelle, dans l'angoisse d'une petite fille qui ouvre les yeux sur un univers de mensonge, de folie et de sang.
[...] Quand Ts'an Hsüeh se décide à écrire ce qu'elle voit, ce qu'elle vit, elle le fait d'abord en cachette. Elle ne sera publiée qu'en 1985. Son oeuvre étonne et détonne, et lui interdira d'être véritablement "reconnue". Dans un pays où depuis longtemps la parole parle pour ne rien dire, ces récits, où la vérité quotidienne débouche sur des songes noirs et des visions hallucinées, sont la première apparition d'un écrivain original et puissant dans un désert de ruines qui se repeuple lentement.
Au rang d'écrivains que sa jeunesse désolée a ignorés pour la plupart, entre Swift et Kafka, solitaire et inspirée, Ts'an Hsüeh franchit à chaque page la frontière entre l'horreur de la réalité des jours et les ombres nocturnes du sommeil de la raison.