Deux Poèmes français de Rilke. partition pour voix moyenne et piano

Par : Guy Sacre, Rainer Maria Rilke

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  • Nombre de pages7
  • PrésentationBroché
  • Poids0.05 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,2 cm
  • ISBN979-0-2318-0786-8
  • EAN9790231807868
  • Date de parution01/03/2018
  • ÉditeurSymétrie

Résumé

On ne sait pas toujours que Rilke, au soir de sa vie, a écrit quelques poèmes en français. Il en donne un motif admirable au milieu même de son recueil Vergers : Peut-être que si j'ai osé t'écrire, langue prêtée, c'était pour employer ce nom rustique dont l'unique empire me tourmentait depuis toujours : verger. Qu'un seul mot, et des plus fragiles, puisse entraîner à tout un exercice, voilà qui doit continuer à nous émouvoir.
N'est-ce pas aussi, parfois, par la grâce d'un seul poème, mystérieusement élu, qu'un compositeur se mue soudainement en interprète et tâche, à des mots pourtant définitifs, de donner un surcroît de saveur, sinon de sens ? D'autres, pour ce Rilke français, l'ont fait avant moi : Milhaud (les Quatrains valaisans), Durey, Barber, Hindemith. J'ignore à quoi, devant ces pages, ils voulaient répondre, mais je puis dire ce qui m'y a retenu : le tremblement, bien perceptible à qui approche son oreille, d'un langage en effet "prêté" , et qui n'échappe pas (qui ne veut peut-être pas échapper) aux plis, aux creux, aux gaucheries étranges de l'étranger, non moins valables, entre les mains d'un tel artiste, que l'exactitude lisse et lustrée de l'indigène, - et souvent chargés, comme la fausse note en musique, d'une inexplicable et violente beauté.
On ne sait pas toujours que Rilke, au soir de sa vie, a écrit quelques poèmes en français. Il en donne un motif admirable au milieu même de son recueil Vergers : Peut-être que si j'ai osé t'écrire, langue prêtée, c'était pour employer ce nom rustique dont l'unique empire me tourmentait depuis toujours : verger. Qu'un seul mot, et des plus fragiles, puisse entraîner à tout un exercice, voilà qui doit continuer à nous émouvoir.
N'est-ce pas aussi, parfois, par la grâce d'un seul poème, mystérieusement élu, qu'un compositeur se mue soudainement en interprète et tâche, à des mots pourtant définitifs, de donner un surcroît de saveur, sinon de sens ? D'autres, pour ce Rilke français, l'ont fait avant moi : Milhaud (les Quatrains valaisans), Durey, Barber, Hindemith. J'ignore à quoi, devant ces pages, ils voulaient répondre, mais je puis dire ce qui m'y a retenu : le tremblement, bien perceptible à qui approche son oreille, d'un langage en effet "prêté" , et qui n'échappe pas (qui ne veut peut-être pas échapper) aux plis, aux creux, aux gaucheries étranges de l'étranger, non moins valables, entre les mains d'un tel artiste, que l'exactitude lisse et lustrée de l'indigène, - et souvent chargés, comme la fausse note en musique, d'une inexplicable et violente beauté.
Cinq Préludes
Guy Sacre
Partition
10,00 €