Des lignes de janvier à avril valent pour tous les mois et toutes les lignes

Par : Claire Le Cam
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  • Nombre de pages24
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.035 kg
  • Dimensions10,0 cm × 15,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-917751-83-1
  • EAN9782917751831
  • Date de parution16/11/2017
  • CollectionPas de côté
  • ÉditeurIsabelle Sauvage

Résumé

Bien sûr, il fallait que Claire Le Cam prenne à contrepied la nomination de notre collection "pas de côté" avec cette digression sur la ligne pour mieux s'y inscrire... "j'écris des lignes j'écris sur des lignes parce que je n'écris pas [... ] j'écris sur des lignes pour me donner du courage à écrire j'écris sur des lignes parce que dans le métro ça n'est pas facile d'écrire hors des lignes... " et ainsi tout au long d'un texte essoufflé, sans pause aucune, sans ponctuation, sans majuscule.
On le voit, ce carnet de lignes dans le métro (encore des lignes), les pages qui se noircissent de lignes d'écriture, et si "ça pourrait ressembler à une punition faire des lignes recopier des lignes" , si l'auteure se dit en panne d'écriture, elle aime trop "apprivoiser la ligne" et elle a trop d'humour pour ne pas mettre son grain de sel dans cet exercice en apparence un rien gratuit et de loin le dépasser.
Ainsi, l'air de rien, défilent ligne de vie, ligne de conduite, lignes du corps (garder sa ligne), lignes de coeur, lignes de la main, ligne de démarcation, pêche à la ligne, lignes qui pèchent... "il faut passer cette phrase à la ligne comme il faut passer à autre chose à une autre étape de vie à une autre couche de peau" , il faut "des lignes pour croire que chaque signe sert comme mon vote ce dimanche on est bien dans la merde" .
Oui, il fallait que Claire Le Cam écrive ces lignes "parce que personne ne peut le faire à [s]a place" - et questionner sa place à elle, et nous interroger sur la nôtre.
Bien sûr, il fallait que Claire Le Cam prenne à contrepied la nomination de notre collection "pas de côté" avec cette digression sur la ligne pour mieux s'y inscrire... "j'écris des lignes j'écris sur des lignes parce que je n'écris pas [... ] j'écris sur des lignes pour me donner du courage à écrire j'écris sur des lignes parce que dans le métro ça n'est pas facile d'écrire hors des lignes... " et ainsi tout au long d'un texte essoufflé, sans pause aucune, sans ponctuation, sans majuscule.
On le voit, ce carnet de lignes dans le métro (encore des lignes), les pages qui se noircissent de lignes d'écriture, et si "ça pourrait ressembler à une punition faire des lignes recopier des lignes" , si l'auteure se dit en panne d'écriture, elle aime trop "apprivoiser la ligne" et elle a trop d'humour pour ne pas mettre son grain de sel dans cet exercice en apparence un rien gratuit et de loin le dépasser.
Ainsi, l'air de rien, défilent ligne de vie, ligne de conduite, lignes du corps (garder sa ligne), lignes de coeur, lignes de la main, ligne de démarcation, pêche à la ligne, lignes qui pèchent... "il faut passer cette phrase à la ligne comme il faut passer à autre chose à une autre étape de vie à une autre couche de peau" , il faut "des lignes pour croire que chaque signe sert comme mon vote ce dimanche on est bien dans la merde" .
Oui, il fallait que Claire Le Cam écrive ces lignes "parce que personne ne peut le faire à [s]a place" - et questionner sa place à elle, et nous interroger sur la nôtre.
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Cécile Boyer-Runge, Catherine Marquet, Claire Le Cam, Collectif
1,00 €