Dégel de l'intelligence en Chine, 1976-1989. Quatorze témoignages

Par : Yingxiang Cheng
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  • Nombre de pages578
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.635 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 4,0 cm
  • ISBN2-07-076787-6
  • EAN9782070767878
  • Date de parution27/01/2004
  • CollectionTémoins
  • ÉditeurGallimard
  • ContributeurClaude Cadart

Résumé

Quand les chars de l'Armée tirent sur le peuple de Pékin le 4 juin 1989, ce n'est pas seulement le mouvement de contestation de l'ordre bureaucratique qu'ils abattent, au terme de cinquante jours de montée en puissance. Pas seulement l'espoir qui s'était levé place Tiananmen qu'ils liquident : c'est aussi le mouvement de libération de la pensée qui avait commencé dès 1976, au lendemain de la mort de Mao. Quatorze de ses acteurs, et non des moindres, témoignent ici avec autant de franchise que de lucidité. Ils montrent l'acharnement avec lequel une intelligentsia réveillée, mais liée au Pouvoir, s'est battue contre ce Pouvoir pour parvenir à revitaliser toute la société. Ils montrent aussi les relations ambiguës de cette intelligentsia avec la contestation étudiante et populaire du printemps 1989 et les tristes conditions dans lesquelles a pris fin, inachevée, cette renaissance culturelle. Chinoise devenue française depuis longtemps, Cheng Yingxiang a pu interroger à chaud ces quatorze témoins, théoriciens ou philosophes, poètes, écrivains ou journalistes, politologues et sociologues, grands scientifiques. Autant de personnalités, autant de points de vue polémiques, parfois contradictoires, autant de témoignages enfin que l'auteur a redistribués dans un ordre à la fois chronologique et thématique, le lecteur se trouvant ainsi introduit au cœur même de cette période clé de l'histoire de la Chine. Loin de l'image figée et uniforme qu'on a pu en avoir, la Chine qui pense se dessine ici multiple, " dégelée ", imaginative et créative, en un mot vivante.
Quand les chars de l'Armée tirent sur le peuple de Pékin le 4 juin 1989, ce n'est pas seulement le mouvement de contestation de l'ordre bureaucratique qu'ils abattent, au terme de cinquante jours de montée en puissance. Pas seulement l'espoir qui s'était levé place Tiananmen qu'ils liquident : c'est aussi le mouvement de libération de la pensée qui avait commencé dès 1976, au lendemain de la mort de Mao. Quatorze de ses acteurs, et non des moindres, témoignent ici avec autant de franchise que de lucidité. Ils montrent l'acharnement avec lequel une intelligentsia réveillée, mais liée au Pouvoir, s'est battue contre ce Pouvoir pour parvenir à revitaliser toute la société. Ils montrent aussi les relations ambiguës de cette intelligentsia avec la contestation étudiante et populaire du printemps 1989 et les tristes conditions dans lesquelles a pris fin, inachevée, cette renaissance culturelle. Chinoise devenue française depuis longtemps, Cheng Yingxiang a pu interroger à chaud ces quatorze témoins, théoriciens ou philosophes, poètes, écrivains ou journalistes, politologues et sociologues, grands scientifiques. Autant de personnalités, autant de points de vue polémiques, parfois contradictoires, autant de témoignages enfin que l'auteur a redistribués dans un ordre à la fois chronologique et thématique, le lecteur se trouvant ainsi introduit au cœur même de cette période clé de l'histoire de la Chine. Loin de l'image figée et uniforme qu'on a pu en avoir, la Chine qui pense se dessine ici multiple, " dégelée ", imaginative et créative, en un mot vivante.