De servus à sclavus. La fin de l'esclavage antique (371-918)

Par : Didier Bondue

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  • Nombre de pages525
  • PrésentationBroché
  • Poids0.81 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-84050-778-9
  • EAN9782840507789
  • Date de parution13/10/2011
  • CollectionCultures civilisations médiéva
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne
  • PréfacierMichel Rouche

Résumé

La question de l'évolution des conditions serviles depuis la fin du Bas-Empire jusqu'au Xe siècle a suscité depuis la seconde moitié du XIXe siècle un foisonnement de positions contrastées, tant sur les plans de l'idéologie, de la chronologie que du vocabulaire. Ces multiples interprétations n'ont apporté jusqu'ici qu'un éclairage partiel. Un nouvel examen des sources permet de reconsidérer ce grand mouvement qui s'est déroulé sur une période de plusieurs siècles, d'en saisir la complexité des conditions et la hauteur des transformations, le mot esclave n'exprimant pas à lui seul la réalité de ce phénomène.
Le cadre chronologique, 371-918, exprime ce caractère au travers de deux événements : le décret de Valentinien Ier généralisant la fixation au sol des paysans d'Illyricum, et la première mention du terme sclavus dans un diplôme de Konrad Ier en 918. Jusqu'à l'avènement des Carolingiens, la période romano-barbare semble maintenir une conception romaine de l'asservissement, avec toutefois l'apport des pratiques barbares et d'une Eglise balbutiante.
Au-delà, dans un cadre politique stabilisé, les bases de la transformation vers le servage se fortifient grâce à son rôle croissant. Au Xe siècle, l'asservi est un homme différent de celui du IVe siècle. Il est devenu un paysan vivant de ses propres biens sur un sol appartenant au roi, à l'Eglise ou à la noblesse.
La question de l'évolution des conditions serviles depuis la fin du Bas-Empire jusqu'au Xe siècle a suscité depuis la seconde moitié du XIXe siècle un foisonnement de positions contrastées, tant sur les plans de l'idéologie, de la chronologie que du vocabulaire. Ces multiples interprétations n'ont apporté jusqu'ici qu'un éclairage partiel. Un nouvel examen des sources permet de reconsidérer ce grand mouvement qui s'est déroulé sur une période de plusieurs siècles, d'en saisir la complexité des conditions et la hauteur des transformations, le mot esclave n'exprimant pas à lui seul la réalité de ce phénomène.
Le cadre chronologique, 371-918, exprime ce caractère au travers de deux événements : le décret de Valentinien Ier généralisant la fixation au sol des paysans d'Illyricum, et la première mention du terme sclavus dans un diplôme de Konrad Ier en 918. Jusqu'à l'avènement des Carolingiens, la période romano-barbare semble maintenir une conception romaine de l'asservissement, avec toutefois l'apport des pratiques barbares et d'une Eglise balbutiante.
Au-delà, dans un cadre politique stabilisé, les bases de la transformation vers le servage se fortifient grâce à son rôle croissant. Au Xe siècle, l'asservi est un homme différent de celui du IVe siècle. Il est devenu un paysan vivant de ses propres biens sur un sol appartenant au roi, à l'Eglise ou à la noblesse.